Hello le monde,
Il est temps de vous partager le deuxième road trip que j’ai eu la chance de réaliser pendant mes vacances d’été. Aucun suspens sur la destination puisque vous avez probablement vu le titre (et surtout car je vous ai parlé du pays des kangourous dans presque tous mes précédents articles). Je suis en effet partie en Australie pendant près de quatre semaines. Il y a beaucoup à dire alors je vais commencer sans plus tarder.
À savoir avant de débuter votre lecture:
Ce que vous vous apprêtez à lire a bien failli ne jamais se dérouler puisque j’ai été à deux doigts d’annuler mon voyage à cause des incendies. Non pas du fait de recommandations du gouvernement Australien mais bien des médias européens, de ma mère et de ma host mum. Finalement, j’ai fait ma petite tête de mule bien décidée à rentabiliser ce que j’avais organisé pendant des semaines et qui m’avait coûté un bras (ceci est un euphémisme).
update: j’ai eu raison, je serai passé à coté du plus beau voyage de ma vie (pour le moment).
Ce que vous vous apprêtez à lire est le résultat de notes prises (comme à la fac, en plus cool) tout au long de mon voyage. Je remercie donc mon cher et tendre téléphone et tout particulièrement son application « notes » grâce à laquelle je peux aujourd’hui vous partager mes aventures.
Enfin, ce que vous vous apprêtez à lire m’a demandé beaucoup d’organisation (évidemment) mais surtout une bonne dose de courage puisque je dois avouer que j’avais un petit peu (ok beaucoup, soit honnête Fanfan) la frousse de partir toute by myself à la découverte de cet immense pays. J’appréhendais également de me sentir seule et de ne pas réussir à me faire comprendre avec mon anglais toujours un peu approximatif
ps : je vous encourage à faire ce qui vous fait peur.
Trêve de blabla, commençons.
STOP 1 : SYDNEY
(DAY 1)
Mon aventure australienne a débuté le jeudi 9 janvier 2020 par un réveil à quatre heures du matin (je commençais presque à y être habituée) pour embarquer à 7h00 dans mon avion à destination de Sydney (ma passion pour les décollages s’est une fois encore confirmée).
Je suis arrivée sans encombre et ai directement rejoint le centre-ville où se trouvait mon auberge. Première mauvaise surprise : impossible d’y déposer mon sac à dos en attendant de pouvoir récupérer ma chambre. En réalité, j’aurais pu le laisser mais le hall, accessible à tous, ne me paraissait pas suffisamment safe. J’ai donc porté mes 12,5 kilos de bagages sur mon dos une bonne partie de la journée en priant pour que cette sportive expérience ne se reproduise pas trop souvent au cours des quatre prochaines semaines. (spoil: elle a été l’unique fois, dieu merci).
Une fois les formalités réglées (check in de l’auberge, achat d’une carte SIM, lunch) j’ai pu commencer à visiter Sydney. Je suis tout d’abord allée dans le centre-ville et ai arpenté les rues piétonnes en laissant quelques dollars aux chanteurs de rues (car ils chantaient particulièrement bien). Je me suis ensuite dirigée vers les endroits célèbres de la ville à savoir : Le Royal Botanic Gardens, l’Opera House et le Sydney Harbour Bridge en faisant un petit arrêt dans un musée gratuit (dont j’ai oublié son nom, oupsi).
Après avoir pris quelques photos je suis allée manger dans le quartier chinois où était diffusé un dessin animé en plein air. C’était trop chouette (même si je n’ai rien compris au dessin animé et qu’aucune chaise longue n’ait été libre pour moi). J’ai terminé cette longue journée en allant regarder la nuit tombée sur le port de Sydney (favourite moment) puis ai regagné mon auberge car la fatigue commençait à se faire ressentir et qu’un réveil matinal était prévu pour le lendemain matin.
Petit parenthèse sur mon auberge:
La chambre était tout à fait convenable mais le reste mérite que j’y accorde quelques lignes.
Tout d’abord, mentionnons l’absence de parties communes : ni lounge ni cuisine. Moi qui étais toute contente de m’être acheté une patate douce pour la manger cuite au four j’ai vite déchanté. J’ai pensé avoir trouvé la solution du siècle en voulant la manger cru jusqu’à ce que je me rende compte que la patate douce crue est toxique (vous aurez appris quelque chose aujourd’hui). J’ai donc mangé des bâtonnets de carottes et de concombres pendant les trois jours qui ont suivi (bon pour la diet ceci dit).
La salle de bain était quant à elle bien présente (ouf) mais assez rudimentaire : toilettes sans verrou, douche composée d’un rideau s’arrêtant au milieu de mes fesses. Il fallait donc mesurer 1,90m ou ne pas être pudique. J’ai pour ma part tout d’abord opté pour une douche à l’ancienne au gant de toilette, ensuite pour une douche en maillot de bain.
(DAY 2)
Après une bonne nuit je suis retournée dans le quartier chinois pour prendre mon petit déjeuner (car non, la cuisine ne s’était construite dans la nuit) et me suis ensuite rendue au point pickup de mon tour organisé dans les Blue Mountains National Park situées à environ une heure de Sydney. Air conditionné dans le bus, dieu merci (et oui car l’Australie se différencie de la Nouvelle-Zélande sur de nombreux points, notamment les températures ambiantes).
Pendant le tour organisé, nous nous sommes arrêtés à plusieurs spots ainsi qu’à un petit village pour y manger notre lunch. Les paysages étaient vraiment chouettes bien qu’enfumés à cause des feux de brousses.
Debrief du tour organisé:
Pour être tout à fait honnête, j’ai été un petit peu déçue : prestation typiquement touristique avec des options supplémentaires payantes inconnues jusqu’alors et des arrêts chronométrés pour prendre des photos. Pas de grandes balades à travers le parc tel que je me l’étais imaginé… Au-delà de cette petite déception, le staff était très gentil mais je dois avouer avoir été un petit peu inquiète quant au déroulement des deux autres tours organisés que j’avais réservé.
De retour dans le centre Sydney, j’ai regagné mon auberge via Circular Quay (définitivement un de mes endroits préférés de la ville) où je n’ai pas pu résister à une petite glace (pas si petite que cela en réalité et vraiment excellente). Je suis ensuite retournée sur le port de Sydney pour voir le coucher de soleil une dernière fois, déjà (c’est également une des choses que j’ai le plus aimé et un de mes meilleurs souvenirs à Sydney).
(DAY 3)
Ma dernière matinée a débuté par mon habituel (oui, chez moi les habitudes se créent en trois jours) breakfast dans le quartier chinois en passant un petit coup de fil à ma copine Clara (à qui je fais un bisou). J’ai ensuite vagabondé une dernière fois dans les rues de Sydney, cette fois-ci sans mon sac à dos (oui, je l’ai lâchement abandonné dans le fameux hall de mon auberge en croisant les doigts pour qu’il ne lui arrive rien). J’ai ensuite pris le ferry en direction de Port Jackson et me suis rendu compte une fois arrivée que les chemins de randonnée dans le parc étaient fermés pour cause de feu (je n’ai donc pas pris le risque de m’y aventurer même si j’ai vu des coureurs le faire). Changement de programme et direction Bondi Beach, une des plages les plus populaires de Sydney.
Sa renommée est en effet nationale et internationale, notamment pour le surf et on comprend pourquoi : les vagues sont immenses. Pour ceux qui n’apprécient pas trop les sensations fortes il est possible de se baigner dans une piscine littéralement construite dans la mer (moyennant neuf dollars, et oui). Je n’en ai personnellement pas eu le temps ni l’envie car la météo ne s’y prêtait pas tellement mais cela avait l’air cool.
Le début d'après midi était déjà bien entamée lorsque je suis arrivée à Bondi Beach. J’avais faim et très envie d’un fish and chips. Après environ une heure et demie de recherches (car à ma grande surprise il n’y avait pas tant de restaurants que cela en bord de mer mais surtout car je me suis promenée très longtemps sur les côtes tant les paysages étaient jolis) j’ai pu le déguster face à la mer en faisant bien attention de ne pas me faire voler mes frites par les mouettes qui rodaient (elles sont douées en la matière).
Sur le chemin de l’aéroport, je suis passée devant plusieurs marchés que je n’avais (malheureusement) pas eu le temps de visiter…pour une prochaine fois peut-être.
Bilan Sydney:
J’ai, de prime abord, été un petit peu déçue de la ville : buildings, beaucoup de grandes routes et donc de voitures.. (pas très fun pour visiter une ville). Mon avis a radicalement changé lorsque j’ai découvert les rues piétonnes (Circular quay, notamment) et les quartiers sympas de la ville (The Rocks, Darling Harbour, China town, par exemple). Finalement, j’ai adoré Sydney. Seul regret : ne pas avoir pu tester les nombreux restaurants avaient l’air si bon (mais l’argent ne se trouve pas dans les arbres comme dirait Rémi).
Concernant les incendies, je m’attendais à trouver toute la population sous masque à oxygène et ressentir un fort sentiment d’insécurité générale. Il n’en a rien été, tout le monde semblait serein. D’ailleurs personne ne nous en a parlé avant que nous n’évoquions nous-même le sujet.
STOP 2 : BRISBANE
Je suis arrivée à Brisbane aux alentours de 21h (enfin ça, c’était ce que je croyais) : je l’ignorais, mais il y a une heure de décalage horaire entre Sydney et Brisbane. J’ai donc couru à travers tout l’aéroport pour ne pas manquer ce que je pensais être la dernière navette alors qu’il en restait en réalité plusieurs… (bonne façon d’entrainer son cardio vous allez me dire).
C’est après avoir marché un bon kilomètre sous la pluie au beau milieu de la nuit (oui, cela paraît dérisoire mais je vous promets qu’en réalité ce n’était pas fun du tout) que je suis arrivée à ce qui s’apparentait davantage à une boîte de nuit qu’à une auberge (j’ai eu très peur de devoir faire une croix sur la nuit réparatrice que j’avais prévu de faire…) Finalement, mon dortoir de douze personnes (sans compter les cafards, lol) était assez éloignée du dance floor pour passer une nuit reposante. Les douches étaient quant à elles très bien (ceci dit, après celle de Sydney nous pouvions difficilement faire pire).
(DAY 4) :
J’ai débuté ma première journée à Brisbane par un petit-déjeuner dégusté confortablement installée dans un transat de South Bank. J’y ai d’ailleurs croisé un iguane (je suppose que cela est commun ici). Après une rapide petite balade dans le quartier, j’ai pris la direction du Lone Pine Koala Sanctuary où j’allais pouvoir câliner un petit koala (so excited).
Bien que le sanctuaire soit plutôt petit, il y a plusieurs autres espèces que des koalas (kangourous, dingos, oiseaux, moutons, serpents) ainsi que différents spectacles (rapaces*, chiens de berger, serpents) proposés tout au long de la journée. Je n’ai évidemment pas hésité une seconde à payer 25 dollars supplémentaires pour porter un koala (qui n’avait d’ailleurs aucune envie de rester dans mes bras, l’eucalyptus était plus attrayant nous pouvons le comprendre…).
* Le spectacle de rapace était fun jusqu’à ce que l’aigle engloutisse la souris vivante donnée par la soigneuse en laissant dépasser la queue son bec…. (bon appétit).
Vous allez probablement être surpris mais mon moment préféré au sanctuaire n’a pas été celui-ci avec le koala mais lorsque j’ai pu nourrir et caresser les kangourous. Ils étaient en liberté dans un immense parc ouvert au public. Trop chouette et trop cute (merci au monsieur qui a parfaitement immortalisé ces moments).
De retour dans le centre de Brisbane, j’ai poursuivi ma visite de la ville dans le centre où les rues piétonnes (que j’affectionne d’habitude particulièrement) ne m’ont pas transcendé. Je suis ensuite allée au City Botanique Garden (qui était plutôt cool) et à South Bank où j’ai vu ce que j’avais manqué le matin même : une plage au beau milieu de la ville. Incroyable (encore plus à la nuit tombée).
C’est après 17 km à pied et pleins de nouveaux souvenirs que j’ai rejoint mon auberge.
ps: pas de cafards à l’horizon pour cette deuxième et dernière nuit.
(DAY 5):
Je me suis levée de bonne heure (et de bonne humeur) afin de m’assurer une place en transat sur la plage de South Bank que j’avais découvert la veille. Bingo, ils étaient tous libres. J’y ai ainsi lézardé une bonne partie de la journée et suis ensuite partie dans une librairie pour investir dans un roman en anglais*. C’est sur cet achat que j’ai quitté Brisbane en milieu d’après-midi pour rejoindre la Sunshine coast en bus.
*update: à l’heure où j’écris cet article je n’ai pas lu plus de 10 pages de mon livre. Il est définitivement encore trop dur pour moi. Mais pas de panique, mon anglais progresse grâce aux aventures de Winnie the Pooh que je découvre dans les livres de Dylan qu’il m’autorise gentiment à lui emprunter.
STOP 3: SUNSHINE COAST
Arrivée sur la Sunshine Coast, je suis directement allée à la plage après avoir fait le checkin de mon auberge (où j’ai eu la bonne surprise d’être seule dans le dortoir de quatre personnes). Je n’ai pas pu résister à l’appel des vagues et ai donc (enfin) inauguré l’océan Pacifique où je n’ai eu aucun mal à entrer puisque l’eau était plus chaude que l’air. C’était trop trop trop cool.
ps: en petite française craintive j’ai demandé à des Australiens de surveiller mes affaires pendant que je me baignais mais j’ai ensuite compris que les plages australiennes (et l’Australie de manière générale) sont très safes.
ps: pour une fois, j’avais décidé de cuisiner à proprement parler. Dans un élan de confiance j’ai cru bon d’ajouter des « chili spices » à mes légumes poêlés. Mon plat initialement « passable » est ainsi devenu « mauvais ». Je m’en suis ensuite tenue aux bâtonnets de concombres crus.
(DAY 6) :
J’ai entamé mon sixième jour telle une vraie native puisque je me suis levée à 5h30 (du matin, oui) pour aller à la plage*. Les Australiens sont en effet de vrais lève-tôt : dès 6h00 ils remplissent les cafés, les plages et les sentiers de runnings. De grands malades.
*ps: il y a quelques temps je me levais à 5h30 pour bosser du droit administratif alors si vous croyez que je me plains, détrompez-vous.
Pour être tout à fait honnête la raison de ce réveil aux aurores était aussi mon emploi du temps un petit peu chargé du jour. J’avais en effet prévu de visiter l’Australia Zoo, recommandé par de nombreux sites internet ainsi que par ma host mum.
J’ai pu y nourrir une nouvelle fois (et à mon plus grand bonheur) les kangourous, voir des koalas et assister au spectacle de crocodiles qui fait la réputation de ce zoo. Ce qui est annoncé comme étant un show est en réalité le lunch des crocodiles puisqu’il se résume à quelques poulets jetés aux crocodiles. Ceci dit, cela suffit à en faire un spectacle à part entière vue la façon dont laquelle ils dégustent leur repas…
J’ai conclu ma visite par une petite visite dans l’hôpital des animaux du zoo où j’ai pu apercevoir la salle de chirurgie ainsi qu’un petit koala en convalescence. Il n’y avait pas beaucoup d’animaux, ET TANT MIEUX.
Bilan de l’Australia Zoo:
Pour être tout à fait honnête, nous sommes très loin de la prestation offerte par le Zoo de Beauval qui est, de par les espèces présentes dans le parc et la qualité de ses spectacles, bien meilleur. Donc si c’était à refaire je n’y retournerai pas car notre petit (façon de parler) Zoo de Saint-Aignan est mieux.
ps: un peu déçue et choquée de constater qu’il est possible, à l’Australia Zoo, de payer pour visiter le Zoo aux cotés d’un tigre attaché en laisse…
Après ma petite escapade je suis retournée profiter un petit peu de la plage avant de rejoindre mon auberge.
ps: je n’étais plus seule dans ma chambre, toutes les bonnes choses ont une fin comme on dit.
(DAY 7)
Septième journée en Australie et première sous un vrai grand soleil. Je me suis alors laissée tenter par une journée plage, baignade, bronzette accompagnée de ma crème solaire indice 50 (important pour la suite). L’eau était toujours aussi chaude (je vous promets que j’y rentrais plus facilement que sous ma douche) et les vagues toujours aussi grandes, bref magic. C’est lorsque je suis montée dans le bus en direction de Noosa que j’ai pris conscience de l’ampleur des dégâts : j’étais littéralement un homard.
ps: Pas de panique, quatre jours de douleur et un pot de lait après-soleil plus tard, tout était rentré dans l’ordre..
C'est sur ces beaux paysages que s'est achevée ma première semaine en Australie et que s'achève ce premier article.
Je reviens très vite pour la suite de mes aventures. Je vais faire en sorte de l'écrire d'ici la semaine prochaine, entre le rangement de cartons de chips* et quelques parties de UNO.
ps:* car j'ai trouvé un extra-job dans un supermarché (enfin) !!! Je vous en parle dans un prochain article.
PS: Comme d’habitude, les photos en cachent d'autres (swippez ou cliquez sur la petite flèche sur la photo à droite).
A + dans le bus
Fanfan
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