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LES AVENTURES DE FANFAN

Ma vie d'expatriée à l'autre bout du monde

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FROM FEBRUARY TO MAY : PAUANUI LIFE


Hello le monde,



Nous nous étions quittés à la fin de mes aventures australiennes, autrement dit au début du mois de février. Nous sommes maintenant au mois de mai (time running so fast) alors autant vous dire qu’il s’est passé énormément de choses depuis et que beaucoup de changements ont eu lieu.


Let’s tell you about my new life.



BACK TO WORK (AUCKLAND)

Je suis donc arrivée à Auckland le lundi 3 février aux alentours de cinq heures du matin après une nuit blanche dans l’avion (j’avais une place côté hublot mais pour une raison qui m’est inconnue je n’ai pas réussi à m’endormir lol). La reprise du mardi a donc été un petit peu compliquée mais heureusement pour moi c’était une journée plutôt relax à la maison (la rentrée des classes n’ayant pas encore eu lieu). Nous en avons ainsi profité pour faire des cupcakes au chocolat et reprendre du service dans la construction de lego (je vous rassure, c’est comme le vélo cela ne s’oublie pas).



MOVING TO THE BEACH HOUSE (PAUANUI)


Rappel:

Je vous avais fait part, dans mon dernier article, de la décision de ma host mum d’aller vivre dans leur maison au bord de la mer quelques semaines afin d’échapper au COVID-19 (spoiler: ce qui devait n’être que temporaire est toujours d’actualité à l’heure où je vous écris).



C’est ainsi après à peine trois jours à Auckland que j’ai bouclé une nouvelle fois mes valises pour « déménager » à Pauanui. J’ai découvert avec émerveillement ma nouvelle ville et surtout ma nouvelle maison : chaleureuse avec un salon de jardin, des palmiers mais surtout la plage à à peine trois minutes à pied. Bref, un esprit de vacances au rendez-vous.





À peine installée, je me suis rendue dans le « centre-ville » à la recherche d’un petit job. C’est sans grande conviction que j’ai demandé à la caissière du supermarket s’ils recherchaient du personnel. J’ai été surprise de recevoir une réponse positive, encore plus lorsque la manager m’a rattrapé à la sortie pour me convoquer. Je croyais être invité à passer un entretien d’embauche mais j’avais en réalité (déjà) obtenu le job. Il s’agissait en effet de simples formalités administratives. Les consignes de sécurité énumérées et mon contrat de travail en poche, j’étais prête à attaquer quelques jours plus tard.





MY DAILY LIFE (BEFORE COVID-19):

Du mois de février à mi-mars mes semaines étaient rythmées par l’articulation de mes deux jobs. Une semaine type ressemblait ainsi à cela :


Lundi - Vendredi :

7h15 - 8h30 : Fille au pair

9h - 15h* : Supermarket (mise en rayon)

15h30 - 19h30/20h : Fille au pair

Samedi-Dimanche :

Horaires variables mais 8 heures / jour au supermarket (rayon viande/fromage)



Bref, autant vous dire que je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer (enfin si mais je vous explique plus bas) et que la fatigue s’est rapidement fait ressentir haha.


Petite parenthèse sur la gentillesse des kiwis (en deux anecdotes):


Les Kiwis sont réputés pour être particulièrement gentils et j’ai pu, plus que jamais, en prendre conscience en travaillant au supermarket. En effet, tant mes collègues que mes clients étaient incroyablement gentils, bienveillants et tolérants.


Anecdote 1 :


TOUS (collègues et clients) vous demande comment vous allez aujourd’hui et TOUS se réjouissent (vraiment) lorsque vous leur répondez positivement . En pratique, ça donne cela :


Them : «  Hi Frenchie*, How are you doing ? »

Me : «  Hi, I am good and you »

Them : «  OH IT IS TOTALY AMAZING  » or «  LOVELY  MY DARLING »**. or «  EXCELLENT »


*oui, ici je ne suis pas Fanny ni Fanfan mais Frenchie (et j’aime bien haha).

** et oui, les petits surnoms (un peu cucu la praline) sont usés sans modération alors ne vous étonnez pas si votre manager vous surnomme « mon petit poussin ».



Anecdote 2:


Lorsqu’un jour j’ai fait tomber un pack de bière par terre (qui s’est évidemment cassé au beau milieu de l’allée) la réaction de ma manager a été :


« Do not worry about that, is not the first time and not the last one neither »

«  Ne t’inquiète pas, ce n’est ni la première fois ni la dernière que cela arrive ».


Je pense que le mindset aurait été le même en France haha.


Bref, la gentillesse des Kiwis n’est vraiment pas un mythe. Je n’ai d’ailleurs, en plus de trois mois et demi de travail, jamais été face à un seul client grincheux et ai pourtant été plus d’une fois incapable de répondre à leurs questions (mais rassurez-vous depuis je sais où se trouve la crème de coco en boîte et le jour où le pain sans gluten est livré, lol).


Mais ne vous fiez pas à cette description élogieuse, je ne suis pas toujours allée empiler des cartons de feta avec enthousiasme. Ces semaines de travail intensif ont en effet été épuisantes et j’ai parfois dû avoir recours à la caféine (et/ou boissons énergisantes) pour ne pas m’endormir dans la réserve. C’est aussi (et peut-être surtout) le manque d’occupation qui a été fatiguant. Le supermarket est en effet plutôt quiet en semaine et pas vraiment beaucoup plus animé le weekend. J’ai donc régulièrement dû redoubler d’imagination pour m’occuper. Parmi mes activités favorites : le rangement des chambres froides (et croyez-moi, il y avait de quoi faire) et le rayon chips. À contrario, la palme d’or de l’activité la plus boring demeure inconditionnellement l’inventaire du magasin (je ne vous recommande pas du tout cette activité).


Une fois mon job au supermarket terminé (à 15 heures donc) je pouvais attaquer le second, avec un programme un peu plus relax (sur le papier seulement haha) : afternoon tea, devoirs, playing time*, préparation du repas du soir.




* à savoir : playdate avec ses copains du quartier, promenade à vélo ou bien au bord de la plage* (à mon grand étonnement il préfère pédaler que patauger).









MY DAILY LIFE (WITH COVID-19)

Le COVID-19 en Nouvelle-Zélande, récapitulatif:


Ici, le virus a été pris au sérieux dès le début. Les frontières, aériennes et maritimes, ont donc été fermées très rapidement (pour tout le monde, résidents y compris). Le confinement a été déclaré une semaine après la France, pour un mois, puis prolongé d’une semaine. Les écoles ont évidemment été fermées ainsi que tous les commerces à l’exception des supermarchés.




Il était néanmoins possible, pendant toute la durée du confinement (level 4 et 3), de continuer à sortir dehors moyennant deux mètres de distance avec les inconnus (les footings et autres promenades à pied étaient donc tolérés). En cela, mon quotidien n’a pas radicalement changé puisque je pouvais continuer à profiter de la plage et à travailler (tant comme fille au pair qu’au supermarket). Seules mes horaires ont été quelques plus bouleversées.





En effet, à partir de la mise en place des mesures liées à l’épidémie (et tout particulièrement à la fermeture des écoles) je travaillais comme fille au pair du lundi au vendredi (à temps complet*) et au supermarket le weekend.


* C’était école à la maison (je me suis donc improvisée teacher, oui, oui). En, réalité, il s’agissait de faire les exercices et activités proposés par la maitresse (la vraie). Rien de bien compliqué donc (en théorie). La pratique fut en effet parfois un peu plus corsée puisque certains ont difficilement résisté à l’appel des legos, si vous voyez ce que je veux dire.

Une fois les devoirs du jour terminés (ou partiellement, lol) place au playing time. Cette fois-ci pas de playdate au programme (corona oblige) alors c’est Fanfan qui se chargeait de trouver les idées. Nous avons ainsi usé et abusé des jeux de société (UNO, bataille navale et autres docteur maboule), sommes partis à la chasse aux Teddy Bears* et aux Pokémon**, et avons fabriqué des dizaines d’avions en papier (peut-être les seuls qui me permettront de rentrer en France, lol).




* L’activité a été mise en place sur la page Facebook de Pauanui. Le principe est le suivant : les familles qui le souhaitent placent des ours en peluche à leurs fenêtres et le but pour les enfants consiste à trouver le plus d’ours possible en se promenant dans la ville. Chouette concept n’est-ce-pas.


** oui j’ai repris du service dans Pokémon GO haha



Concernant le supermarket, le virus a accéléré un petit peu notre cadence de travail. La bêtise n’est en effet pas propre aux Français* dans ce domaine. Les Néo-Zélandais ont eux aussi dévalisé les rayons papiers toilettes et accumulé suffisamment de kilogrammes de beurre et farine pour lancer leur boulangerie.

* Notre indiscipline revendiquée face aux mesures a quant à elle parfois fait la une des journaux… (et un peu honte avouons-le). Ici, les citoyens sont en effet plutôt (très) obéissants. Le seul réfractaire serait peut-être le petit qui a un jour affirmé, je cite «  le government c’est pas le boss si j’ai envie je vais dehors ». La langue, maintenant l’esprit de rébellion, il est définitivement prêt à s’installer en France.









MY HOBBIES/ TIME OFF

Malgré cet emploi du temps de ministre j’ai eu le temps de faire quelques chouettes activités : baignade*, promenade sur la plage, vélo et randonnées**.



* lorsque nous étions encore en plein été j’allais me baigner le soir après le travail, c’était trop cool et trop beau (car qui dit soirée dit coucher de soleil).



** j’ai en effet repris du service dans la marche à pied avec l’ascension (et ce n’est pas un abus de langage) du Mont Pauanui (1) et la randonnée des The Pinnacles (2).


1. L’ascension du Mont Pauanui.



Je vous annonce la couleur dès maintenant : ce fut la PIRE randonnée que j’ai faite en Nouvelle-Zélande (et de ma vie entière à vrai dire).



La première fois, je m’y suis aventurée très innocemment (et avec beaucoup de prétention) en me disant « qu’elle allait être vite pliée » puisque j’en avais fait des bien plus longues auparavant. C’était sans compter sur mon accompagnatrice (une dame d’environ 40 ans, très sportive et ayant plusieurs marathons à son actif dont celui de New York.. lol). Le sentier était extrêmement pentu (plutôt commun pour un sentier de montagne vous allez me dire) et les pauses pas à l’ordre du jour (je n’ai pas eu le culot d’en proposer alors que la dame devant moi, du double de mon âge, était encore fraiche comme un gardon). J’ai littéralement cru faire une attaque cardiaque mais suis tant bien que mal arrivée au sommet pour admirer la jolie vue (amplement méritée) qui nous y attendait.




2. The Pinnacles :



La randonnée des The Pinnacles est l’une de celles que je voulais le plus faire en Nouvelle-Zélande. Coup de bol, elle se situe dans la région où je me trouve actuellement. Deux de mes copines et moi-même avons donc organisé un petit weekend organisé de la façon suivante:


Vendredi soir : arrivée des filles à la maison et repas français

Samedi : Randonnée

Dimanche : relaxing morning et départ des filles dans l’après-midi



Elles souhaitaient que je cuisine français alors je me suis lancée dans la préparation d’un festin (là je m’emballe un peu). Au menu : crêpes salées (sans farine de sarrasin, lol), fondant au chocolat coeur coulant chocolat blanc ainsi qu’une quiche lorraine (avec une pâte brisée un peu étrange et une crème fraiche à dix dollars) et une tarte aux pommes (avec compote maison je vous pris)* à emporter sur notre randonnée du lendemain.



Rien de très gastronomique mais j’ai dû composer avec les produits des supermarchés néo-zélandais et croyais moi que cela peut vite s’avérer très compliqué haha. Les filles m’ont dit que c’était delicious (et leurs assiettes ne laissaient pas penser le contraire, ouf).







C’est donc après ce bon repas et une bonne nuit de sommeil que nous avons entamé la randonnée. Le temps était parfait : grand soleil et aucun nuage à l’horizon.



Elle était de niveau intermédiaire avec une première partie assez simple (bien que pentue) et une seconde plus corsée avec (beaucoup) d’escaliers et un petit peu d’escalade (ça c’était fun). Au sommet la vue sur la mer et les montagnes était dégagée et l’endroit très silencieux. Bref, une belle récompense avec ces heures de marche à pied.








Quelques séances photos et une pause lunch plus tard, nous avons pris le chemin du retour (qui fût plus facile et plus rapide haha).


Initialement, et pour l’expérience, nous voulions dormir dans la hutte se trouvant au sommet de la montagne mais nous avons réservé trop tard. Finalement, le destin a bien fait les choses puisque la randonnée n’était pas assez longue pour qu’un break au milieu soit indispensable et la hutte vraiment rudimentaire (douche froide, pas d’eau potable* ni de frigo).

* nous avons donc fait un (énorme) bon en arrière en faisant bouillir de l’eau pour pouvoir la boire. C’était rigolo.




Nous sommes ainsi arrivées en bas en début de soirée après 18 kilomètres de marche et avons passé une petite soirée tranquille à discuter, boire l’apéro et planifier nos prochains trip. Entre temps, le COVID-19 à pris de l’ampleur, la Nouvelle-Zélande a fermé ses frontières et les filles ont décidé de rentrer (prématurément) en Allemagne… See you in Europe then.



FOOD, BEVERAGES AND COCKTAILS

Au-delà de la localisation de la maison et de mes hobbies, la raison pour laquelle ma nouvelle vie à Pauanui a un petit goût de vacances tient à notre alimentation.



Ce séjour au bord de la mer a en effet été l’occasion d’affiner mes papilles en essayant plein de nouvelles recettes (puisque nous ne recevons plus de box ici) soufflées par ma host mum ou parfois de ma propre initiative.


Le meilleur reste inconditionnellement nos pizzas maison cuite au barbecue. Je vous explique : nous achetons des bases de pâtes à pizza (précuites) que nous garnissons de nos ingrédients préférés* puisque nous cuisons quelques minutes au barbecue. La cuisson est parfaite (et reproduit vraiment bien celle des fours à bois), la pâte très fine, bref un régal. Nous en mangeons environ une fois par semaine, à mon plus grand bonheur.

Voici mes deux associations préférées:



  • crème fraiche, saumon, courgettes, brocolis, herbes, fromage râpé

  • sauce tomate, champignons, ham (sorte de jambon), légumes verts (variable), pignons de pain, fromage râpé




Nous mangeons aussi régulièrement des pâtes au saumon (recette from Fanfan qui est, en toute modestie, délicieuses. Quoi de meilleur que des pâtes en sauce en même temps ?) et parfois mexicain (nachos + viande haché + guacamole maison = so yummy).


J’ai également testé une recette de dumplings (vous savez les sortes de raviolis chinois) épinards-ricotta. La préparation est un petit peu longue mais c’est plutôt funny à réaliser et vraiment bon. La sauce tomate (tomate + ail + menthe + huile + poivre + sel) était elle aussi so tasty.





Et puisque, paraît-il, nous possédons, je cite «  un stomach pour la food et un stomach pour le dessert » * nous faisons aussi régulièrement du baking : cookies, gâteau au chocolat, chocolaté slice et autres biscuits (et essuyons parfois quelques échecs, lol).

* je vous laisse deviner qui est l’auteur de cette citation, lol.



Maintenant place au meilleur, LES COCKTAILS !!!


Il faut en effet avouer que nous avons aussi et surtout beaucoup bu ici (lol). Soft au démarrage avec des iced coffee (qui sont vraiment délicieux) puis entamé les choses sérieuses armées de notre shaker et d’alcools en tous genres. Nous en avons testé une bonne petite dizaine :


  • Caipirinha

  • Cosmopolitan

  • Golden Dream

  • Japanese Slipper

  • Margarita

  • Esspreso Martini*

  • Mojito**.







*si vous aimez le café et la vodka (together), foncez.

** définitivement mon préféré (nous avons un arbre à citron vert dans le jardin, alors toutes les occasions sont bonnes lol).

Bref, autant vous dire que nous ne sommes laissés mourir ni de faim, ni de soif hahaha.



Je vous ai parlé du meilleur, place au pire (en quelques anecdotes) :


  • le peanut butter dans les lasagnes

  • le porc aux légumes et à l’ananas (généreusement saupoudré de sucre roux et arrosé de ketchup)

  • Brioche fourrée au beurre (étalé tel quel au milieu, oui oui) avec un glaçage à la framboise industrielle (mais il paraît que c’est délicieux et si vous dites le contraire vous êtes une Française étrange).

  • pommes de terre à la menthe


Nous sommes d’accord, tout cela peut faire peur (et mal au coeur) mais figurez-vous que les résultats étaient plutôt « bons » * (si on est capable de faire abstraction de la composition pour ne se fier qu’au goût… et ne pas avoir peur d’être diabétique).


* car oui je tente de faire preuve d’ouverture d’esprit en goûtant tous ces petits mets (bien que parfois le coeur n’y soit pas lol).


ABOUT MY ENGLISH


Fraichement rentrée d’Australie, j’ai eu la bonne surprise d’être complimentée sur mon anglais , paraît-il devenu meilleur (je ne m’en étais pas réellement rendu compte mais il est vrai que j’étais plus à l’aise). J’ai ensuite eu la désagréable impression que le fait de parler à nouveau français quotidiennement avec le petit me faisait régresser (réalité ou impression, je l’ignore). Dans le doute, j’ai décidé de mettre en place des petites habitudes pour entretenir mes progrès (et surtout pour ne pas les perdre haha) :


  • écrire, chaque soir, quelques phrases en anglais (sur n’importe quoi, tant que c’est en anglais you know).

  • regarder exclusivement mes films et séries en anglais (sous-titré anglais) et les vidéos youtube en anglais (non sous-titré)

  • lire plus régulièrement en anglais (celle-ci est un petit peu difficile à tenir car je n’accroche ni aux livres de Dylan, qui sont un peu boring,, ni à ceux de mon âge car encore trop compliqués).

  • rechercher le vocabulaire qui m’a manqué pendant la journée lors d’une conversation.

  • discuter avec des anglophones sur l’application TANDEM.






L’avenir nous dira si ces petites astuces m’ont donné un coup de pouce haha.



Sinon globalement, je pense être plutôt à l’aise à l’écrit (même si la grammaire et la conjugaison sont à revoir, mais ce ne sont pas mes priorités haha). Concernant l’oral, c’est toujours assez difficile (ceci dit, c’est l’exercice le plus difficile et le plus complet). Ma prononciation me joue encore très souvent des tours mais je suis désormais capable de m’auto-corriger et même de réfléchir à la formation de mes phrases (en termes de conjugaison / grammaire) avant de parler (actions que je me pensais incapable de faire simultanément il y a encore quelque temps)*

*vous savez c’est comme lorsque vous apprenez à conduire et que vous êtes persuadé qu’il ne sera jamais possible de gérer la direction, les vitesses, les contrôles et les clignotants en même temps. Finalement, ensuite, on réussit même à insulter Martine qui roule à 55 km/h et à éviter quelques marcassins.


J’ai lu que nous mettions entre six mois et un an pour pouvoir dire ce que nous comprenons (à l’écrit) à l’heure actuelle. Je ne suis pas sortie de l’auberge, donc.



ABOUT MY PLANS / MY FUTURE

Souvenez-vous, je vous avais rapidement fait part de ma candidature à une mobilité internationale pour la prochaine rentrée universitaire. Il est temps de vous en dire davantage mais avant cela un petit récapitulatif s’impose :


  • j’ai obtenu ma licence de droit public l’année dernière

  • je suis actuellement en année de césure

  • j’ai une place réservée dans un master 1* du fait de mon contrat de césure


* master 1 que j’avais choisi l’année dernière lors de ma candidature à une année de césure.


Maintenant que vous avez toutes les informations en tête, passons aux explications. En novembre dernier, je me suis renseignée sur les partenariats existants entre mon université et les universités étrangères afin d’effectuer mon master 1 à l’étranger. J’ai constaté avec joie qu’ils en existaient de nombreux, notamment au Canada. Je me suis donc (re) plongée dans la constitution d’un dossier de candidature mais surtout dans la rédaction d’une lettre de motivation* (vous vous en souvenez peut-être encore, moi aussi, merci pour votre aide et vos précieux conseils).


J’ai cru que je ne m’en sortirai jamais mais c’est finalement quelques jours avant mon road trip en dans l’île du sud de la Nouvelle-Zélande que j’ai pu envoyer mon dossier (merci Emeline pour l’avoir déposé haha). Je devais constituer une liste de cinq choix, par ordre de préférence, la voici :


  1. Université Laval (Canada)

  2. Université du Québec à Montréal (Canada)

  3. Université de Sherbrooke (Canada)

  4. Université de Maynooth (Irlande)

  5. Trinity College Dublin (Irlande)


C’est après presque quatre mois d’attente que la nouvelle tant attendue est arrivée : j’ai été admise dans mon premier choix !!!! Je suis vraiment très heureuse (et surprise) d’avoir été sélectionnée. Je dois en effet avouer que partir étudier au Canada, dont les universités figurent parmi les meilleures au monde, était, dans ma tête, bien plus un rêve qu’une éventualité.



Leçons à retenir :


  • les notes ne font pas tout

  • une bonne lettre de motivation peut faire la différence

  • ne jamais s’auto censurer


Il fut ensuite l’heure d’entamer les démarches administratives. Je l’ignorais mais dans de la cadre d’études à l’étranger il est nécessaire d’obtenir, non pas un visa, mais un permis d’étude. Pour cela, il y a deux étapes :


  1. l’obtention d’un CAQ (certificat d’acceptation du Québec)

  2. l’obtention du permis d’études (en lui-même)


La demande de CAQ s’effectue elle aussi en deux étapes : la demande en ligne (1) et l’envoie d’un dossier papier (2) par la Poste.


(1): La demande en ligne est plutôt facile et rapide (si vous connaissez votre date de naissance et votre numéro de passeport). Le seul problème que j’ai rencontré a été relatif au paiement de mon CAQ puisque le site n’acceptait que les cartes de crédit or la mienne et celle de mes parents (et peut-être même la vôtre) sont des cartes de DÉBIT* (nommer toutes les cartes « cartes de crédit » est donc un abus de langage auquel on ne me reprendra plus). Bref, après un coup de téléphone à Montréal (car oui, je croyais que le souci venait de leur site haha), avoir reçu 50 mails « transaction non approuvée », j’ai pu payer avec la carte de crédit (une vraie haha) de ma host mum. Ouf.


(2): Pour le dossier papier, il fallait réunir plein de documents dont je ne connaissais même pas l’existence mais que super Cathy, alias speedy gonzales, m’a envoyé en un temps record. Après avoir emprunté les imprimantes de tout le voisinage et le scanner du supermarket, il ne me restait plus qu’à poster mon courrier. C’est alors que j’ai constaté avec stupeur qu’il n’existait pas, en Nouvelle-Zélande, de lettre suivie internationale (mais seulement des recommandés contre signature or le ministère refuse de recevoir les dossiers migratoires de cette façon). Après quelques hésitations, j’ai posté, à contrecoeur mon courrier sans tracking. En espérant qu’il traverse le monde sans encombre et arrive à bon port dans les temps*.


* le Ministère n’envoie pas d’accusé de réception pour ce type de demande. Ainsi, s’il y a eu un problème je ne le saurais que lorsqu’il sera trop tard puisque les délais seront ensuite probablement trop courts pour faire une nouvelle demande à temps.


Les aventures risquent de se poursuivent puisque je vais ensuite devoir, pour mon permis d’études, envoyer mes données biométriques qui s’obtiennent normalement à Paris ou à Lyon . Il est probablement possible de les faire faire à Auckland mais le service est pour le moment fermé du fait du Covid-19. Bref, un joyeux bord*l.



Concernant mes voyages maintenant :


Mon voyage a Bali, prévu au début du mois de juillet, est plus incertain que jamais. D’une part car je ne suis pas certaine de pouvoir trouver un vol pour y aller (ni pour en partir), d’autre part car je ne suis pas certaine que la période actuelle (et l’atmosphère qui va avec) soit la meilleure pour visiter l’île. Je verrai d’ici un mois ce qu’il est possible (et raisonnable) de faire. Sinon, ce sera pour une prochaine fois.



J’espère revenir très bientôt avec de nouvelles escapades à vous partager*.


*update: il y en aura puisque nous sommes passés au level 2 à l’heure où je vous écris. Cela signifie que l’école et les déplacements peuvent reprendre. Plein de changements en perspective, je vous raconte tout cela dans mon prochain article.


A + dans le bus,


Fanfan






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