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LES AVENTURES DE FANFAN

Ma vie d'expatriée à l'autre bout du monde

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AUSTRALIA TRIP (4/4).

Dernière mise à jour : 6 mai 2020



Hello le monde,


Cet article est le dernier consacré à mon voyage en Australie et vient donc conclure le récit de cette incroyable aventure. Au programme d’aujourd’hui, mes deux dernières destinations : Melbourne et Great Ocean Road.



STOP 7: MELBOURNE


(DAY 20) :



Après un réveil (de plus) aux aurores (5 heures du matin, lol), j’ai quitté Alice Springs pour rejoindre Melbourne. Une journée entière dans les transports m’attendait puisque mon vol décollait à 9 heures et arrivait à 16h30 (avec une escale de trois heures à Adélaide). J’en ai donc profité pour me reposer un petit peu, mettre en ordre mes notes et trier mes photos (et oui, c’est du boulot de jouer à la blogueuse voyage). J’étais très très impatiente de découvrir Melbourne dont tout le monde me ventait les mérites.


Arrivée à destination, j’ai rejoint mon auberge, mon dortoir de 12 personnes et les charmantes odeurs que cela suppose (lol). Je n’ai pas eu le courage de sortir vagabonder dès mon arrivée (j’étais clairement cuite comme un rat à ce stade du voyage ) donc je me suis simplement couchée tôt afin d’être en forme pour attaquer ma journée du lendemain.





(DAY 21)


C’est après une super nuit (enfin, yesss) et un super petit déjeuner* que j’ai pu partir à la découverte de Melbourne.


  • Au menu : céréales (diverses variétés), toast, jus (mangue, cranberry, orange), lait, peanut butter, nutella, confitures mais surtout : homemade pancakes. De grands saladiers avec de la pâte à pancakes étaient en effet à notre disposition. Il ne nous restait plus qu’à les faire cuire (je m’en suis donné à coeur joie, hihi). Ce fût l’un de mes meilleurs petits déjeuners (que je ne saurais départager avec celui de Noosa).







C’est donc le ventre bien rempli et sans vraiment savoir où j’allais que je me suis aventurée dans le centre-ville de Melbourne (j’avais seulement fait une liste des endroits incontournables de la ville et de ceux qu’il me tenait à coeur de visiter). Je suis ainsi allée à la State Library Victoria (une bibliothèque réputée pour son architecture), dans le Chinatown (quartier chinois) et dans différents parcs (où j’ai d’ailleurs fait une petite sieste au soleil). Je me suis ensuite laissée tenter par une petite gourmandise (oui une seule vue le prix) dans une boutique de macarons nommée La Belle Miette .










Ma première impression de Melbourne ne fût pas très positive. J’étais un peu déçue de la ville (après une demi-journée de visite seulement, oui, je suis vite déçue lol). Je m’attendais à y trouver de grandes rues piétonnes bordées de restaurants, une belle architecture, de beaux monuments, bref un centre-ville chaleureux (l’Europe quoi). J’y ai seulement découvert d’immenses et bruyantes artères ainsi que de grands et laids bâtiments (Paris sans le charme de Paris, en gros).




Ma petite après-midi à la plage a elle aussi eu un goût de déception. Elle était loin d’être désagréable (l’eau turquoise était toujours au rendez-vous) mais disons qu’il est difficile de ne pas rester sur sa faim après avoir posé ses fesses sur les plages de Noosa


Anecdote :

Alors que j’étais tranquillement entrain de bronzer, un monsieur (Uruguayen vivant en Australie depuis cinq ans) m’a demandé de surveiller ses affaires. À son retour, nous avons discuté un petit peu et en sommes venus au sujet de l’anglais et notamment de mon apprentissage de cette langue. Lorsque je lui ai parlé de ma volonté de perdre mon accent français il m’a ordonné de ne pas le faire car je cite « l’accent français est trop cutie ». Ce n’est donc pas un mythe, les étrangers adorent l’accent Frenchie (mais je vais tout de même tenter d'atténuer le mien haha ).



J’ai quitté la plage en fin d’après-midi et ai pris le tramway pour rejoindre mon auberge. J’étais à mi-chemin quand j’ai eu envie de finir la route à pied pour me balader un peu dans le centre-ville (excellente idée, mais je ne le savais pas encore). Je suis ainsi tombée sur ce que je recherchais depuis le début de la journée: un quartier (nommé South Bank*) avec de grandes rues piétonnes, des pistes cyclables longeant Yarra River, plein de restaurants et de glacier (j’ai craquos). Je m’y suis promenée un petit peu, ai dégusté ma glace face au coucher de soleil et suis ensuite allée m’installer devant un écran géant projetant un match de tennis (je me fiche complètement du tennis en temps normal mais le cadre était trop sympa).










(DAY 22) :



Ma deuxième nuit à Melbourne fût aussi bonne que la première et les pancakes étaient toujours aussi délicieux (hihi). Ce matin là j’avais décidé d’aller au Queen Victoria Market (un passage obligé, parait-il).


Le marché était très grand. Il était possible d’y trouver de tout (souvenirs en tout genre, fruits et légumes frais, épicerie fine, produits bio) et notamment des choses que l’on ne trouve pas, ou difficilement, en Nouvelle-Zélande : (vrai) pain, fromage, charcuterie. J’ai tournicoté dans ce marché pendant une bonne demi-heure à la recherche de quelque chose à grignoter (je n’avais absolument pas faim but anyway). J’ai craqué pour un smoothie (dont je tairais le prix, lol) et un espèce de pain raplapla garni de fêta et d’épinard. C’était yummy.







J’étais donc repue (même un peu trop à vrai dire) lorsque je me suis dirigée au Botanique Garden. Je me suis allongée quelques instants sur l’herbe (initialement) pour me reposer lorsque j’ai réalisé l’erreur que j’avais faite dans ma location de voiture, à savoir : réserver la voiture pour 6am le lendemain matin. Je pensais (innocemment) que cet horaire était l’horaire à partir de laquelle la voiture était disponible mais qu’il était possible de la récupérer plus tard dans la matinée (bah voyons). Quelques coups de fil plus tard, j’ai compris (enfin déduit, car je n’ai rien compris à ce que me disait le monsieur au téléphone) que je devais être à l’agence à six heures du matin ou dire adieu à mon véhicule (et mon road trip sur Great Ocean Road). J’ai donc activé un réveil à 4am* pour le lendemain et fait une croix sur le réveil tranquillou que j'avais envisagé.





J’ai ensuite pris le tramway pour rejoindre une plage très populaire de Melbourne (dont j’ai oublié le nom). Elle était bondée et le soleil tapait si fort que j’ai cru me brûler les pieds sur le sable. La mer n’était pas très rigolote (zéro vague à l’horizon), la chaleur presque insoutenable et toutes les places à l’ombre occupées (logique) alors je suis rapidement retournée à mon auberge pour préparer mon early départ du lendemain.


Bilan Melbourne:


Bon, pour être tout à fait transparente, j’ai été un petit peu déçue. J’avais entendu beaucoup de Melbourne (sûrement trop) et ai trouvé Sydney bien plus chaleureux. Je donne donc mon point à Sydney (car oui, j’ai découvert qu’une petite compétition faisait rage entre ces deux villes haha) mais vais tout de même nuancer mon propos : Je pense que Melbourne est davantage une ville où il fait bon vivre qu’une ville à visiter. En tout cas, c’est ce que tous ceux qui y ont vécu se sont accordés à dire (et ce que j’ai pu constater). Seul petit bémol selon eux : la météo (très changeante, très pluvieuse). J’ai donc eu de la chance.



STOP 8: GREAT OCEAN ROAD

(DAY 23):


C’est donc au « milieu » de la nuit que j’ai quitté mon auberge pour l’aéroport de Melbourne où l’agence de location de ma voiture devait me récupérer. Les problèmes ont commencé lorsque j’ai mis près de 20 minutes à trouver ce fameux point pick-up. Ils ont continué lorsque j’ai vu ma navette traverser l’aéroport sans s’arrêter. J’ai donc passé un énième coup de téléphone et n’ai absolument rien compris une énième fois. J’étais à deux doigts de pleurer (de nerf, de fatigue, je ne sais plus) lorsqu'elle est est enfin arrivée. Alléluia*.

*spoiler: je n’étais pas au bout de mes peines.



Je suis entrée dans l’agence de location en sachant pertinemment l’arnaque qui m’y attendait (même si j’espérais encore récupérer ma voiture sans entourloupe). Ce que je redoutais arriva : le monsieur m’a gentiment expliqué que l’assurance que j’avais souscrite (et payée) ne me couvrait pas totalement, ne les engageait pas et que je devrais ainsi en payer une nouvelle à moins d’être un « brillant driver ». Agacée de leur charabia et de mon anglais qui ne me permettait pas de tout comprendre (ni de me faire comprendre), j’ai (re) payé une assurance complète et suis montée à bord de mon bolide en direction de Great Ocean Road*.



About Great Ocean Road:



Comme son nom l’indique, Great Ocean Road est une route (lol), côtière, d’environ 250km se situant à une heure et demie au sud de Melbourne. Elle offre d’incroyables paysages sur l’océan et les falaises, traverse des parcs nationaux et permet (pour les plus chanceux) d’apercevoir des animaux sauvages (notamment des koalas). Elle est longée de nombreux lookout et de petites villes (très pratiques pour organiser son voyage en plusieurs étapes). Concernant mon itinéraire, j’avais choisi de consacrer trois jours à ce road trip et de m’organiser la façon suivante* :







Jour 1: MelbourneApollo Bay (trois heures de route, 190km).

Jour 2 : Apollo BayPort Campbell (une heure et demie, 100km)

Jour 3 : Port Campbell Melbourne (faites le calcul, lol).


* le tout en m’arrêtant quand je le souhaite et dans les lookouts qui m’ont l’air sympa (et toujours avec ma petite liste des incontournables sur mon téléphone).

ps: j’allais oublier l’essentiel, Great Ocean Road est considérée comme une des plus belles routes du monde (vous comprendrez pour quelles raisons plus bas).




J’ai innocemment pensé que la conduite en Australie serait similaire de celle en Nouvelle-Zélande. C’était sans compter sur la quatre voies (où il est possible de doubler par la droite et par la gauche, oui, oui) à la sortie de Melbourne. Je ne vais pas vous cacher que j’ai été en sueur et scotchée à mon volant du début à la fin.



J’ai recommencé à respirer quand je suis arrivée dans la petite ville de Torquay. Après quelques courses je suis allée au bord de la plage pour prendre mon petit-déjeuner et souffler un peu (car le stress, ça fatigue mine de rien). Je me suis ensuite arrêtée à Bells beach. L’eau m’a parût un petit peu fraiche (ceci dit, avec une température extérieure avoisinant les quarante degrés cela n’a rien d’étonnant) mais les jolies vagues ont réussi à me convaincre. J’ai donc cédé à un petit plongeon et ai repris la route lorsqu’il a commencé à pleuvoir.



Le soleil était de retour (et ne blaguait pas du tout : 43 degrés) lorsque je suis arrivée à Aireys Inlet. Une petite session baignade aurait été très tentante mais l’océan était définitivement trop dangereux (rochers + grosses vagues). Je me suis donc contentée de tremper mes pieds en admirant les superbes paysages.






Troisième stop à Lorne, une petite ville où je me suis promenée et fait quelques achats. J’ai tout d’abord craqué pour une glace (yummy) puis pour un sweat qui est depuis devenu my favourite hoddie ever (oui j’ai acheté un sweat par 40 degrés, mais figurez vous qu’il m’a été très utile dès le lendemain).




Après ces petits achats, j’ai dû me mettre un bon coup de pied aux fesses pour vaincre ma flemme et aller au Teddy’s Lockout. La route était si étroite et pentue que j’ai cru que ma Toyota allait me claquer dans les doigts. Une fois arrivée on the top, la vue était incroyable.

note à moi-même: ne jamais laisser la flemme prendre le dessus.





C’est finalement en début de soirée que je suis arrivée à Apollo Bay, ville où j’allais passer la nuit. L’auberge était super (et plus chère, ceci expliquant cela) : décoration moderne, espaces communs spacieux et cosy, dortoir propre. J’ai notamment adoré le salon et tout particulièrement le canapé qui était super confortable.



ps: je me suis rendu compte quelques jours plus tard que j’avais perdu mon short préféré et un de mes débardeurs dans cette auberge. Je n’arrive toujours pas à comprendre comment je me suis débrouillée.










(DAY 24):


C’est sous la pluie et après une bonne nuit de sommeil que j’ai entamée mon avant-dernière journée en Australie (snif). Je me suis octroyée un relaxing morning, à savoir : breakfast and chill dans le fameux canapé de l’auberge (oui, je l’aimais vraiment beaucoup celui-là) puis une petite balade dans la ville et sur la plage (en buvant un takeaway coffee*). J’ai regagné mon bolide en fin de matinée en direction du Cape Otway Lightsation**.


*je n’ai pas osé calculer combien de dollars j’avais dépensé dans les cafés à emporter mais je crois que le montant frôlait les trois chiffres (oupsi).


** avant de partir, j’ai eu un reçu un appel de ma host mum qui m’a annoncé une grande nouvelle : nous quittons Auckland pour leur beach house dans le Coromandel, à Pauanui (pour tenter d’échapper au virus qui nous enquiquine tous aujourd’hui).




Après plus d’une heure de route, désillusion : l’accès au phare est payant (20 dollars). Si la météo avait été au beau fixe j’aurais probablement payé mais ce jour-là les nuages, la brume et la pluie empêchaient de profiter de la vue alors j’ai préféré save my money et faire demi-tour bredouille.



Anecdote:

Je conduisais tranquillement en direction de mon prochain stop lorsque j’ai constaté que tous les véhicules devant moi étaient à l’arrêt en warning. J’ai tout d’abord pensé à un accident puis me suis rendu compte qu’un énorme arbre était tombé en travers de la route. J’ai donc ouvert google maps pour changer d’itinéraire mais il n’existait pas d’autre itinéraire. J’avais donc le choix entre attendre patiemment que l’arbre soit déplacé ou revenir sur mes pas et faire un détour de cinq heures. J’étais en pleine réflexion lorsqu’un monsieur est arrivé vers ma voiture en me disant :« No worries, you can go you are fit ».

Je ne comprenais pas de quoi il parlait puis ai réalisé que les conducteurs de petites voitures passaient sous le tronc (oui, vous avez bien lu). J’hésitais entre rire et pleurer.




J’ai tenté de me rassurer en lui demandant si c’était safe (en espérant qu’il me réponde par un grand « OUI »). J’ai eu droit à un « hum… yes, I think so » accompagné d’un haussement d’épaules qui puait l’incertitude. Après quelques minutes de réflexion (enfin surtout d’hésitation) je me suis lancée en croisant les doigts pour ne pas me faire écrabouiller*. Un monsieur m’a guidé me permettant ainsi de passer sous le tronc sans encombre.

ps: je crois que m’on coeur n’a jamais battu aussi vite de toute ma vie


* je précise que j’ai évidemment vérifié que l’arbre soit stable des deux côtés de la route et ne risquait pas de s’affaisser. Quand même.


J’ai déguerpi les lieux telle speady gonzales et ai recommencé à respirer une fois avoir quitté cette immense forêt (mais je n’étais pas au bout de mes peines, lol). J’ai en effet ensuite eu droit à des pluies torrentielles qui m’ont valu quelques aquaplanings. À ce stade et après toutes ces mésaventures, j’ai eu une profonde envie de lâcher ma Toyota pour un double poney.

ps: je ne saurais dire ce qui m’a fait le plus peur entre les dingos et ces tumultueuses expériences routières.




Je suis finalement, et non sans mal, arrivée aux The Twelve Apostles, paysage emblématique de Great Ocean Road. J’ai également vu le Loch Ard Gorge et d’autres spots dont j’ai oublié les noms mais qui offraient des paysages tous plus beaux les uns que les autres.

















C’est donc aux alentours de 19 heures (enfin je crois) que je suis arrivée à Port Campbell. L’auberge y était plutôt chouette (car toujours dans une gamme de prix un petit peu plus élevée). J’ai pris mon dinner (tomate cerise et lentille en boîte, haut gastronomie n’est-ce-pas) sur le port face au coucher de soleil et c’était fun.


ps: ce jour-là, il avait fait 13 degrés c’est-à-dire littéralement 30 degrés de moins que la veille.Crazy.



(DAY 25) :


Dernier réveil et dernière journée en Australie (snif, snif). J’ai pris mon petit-déjeuner tranquillement et suis allée mettre de l’essence dans ma Toyota de compétition avant de reprendre la route en direction Melbourne*.

* deux choix s’offraient à moi pour rejoindre Melbourne :


  1. Passer par Great Ocean Road (c’est-à-dire revenir sur mes pas)

  2. Passer par les terres et gagner une heure de route.


J’ai choisi la première option car je n’étais pas pressée et que je tenais à profiter une seconde fois des jolis paysages (et découvrir ceux que j’avais manqué la veille).

spoiler: je n’ai pas regretté ce choix.





Le retour s’est très bien déroulé. Sur la route, j’ai vu des koalas sauvages dans des eucalyptus (ils avaient l’air de se régaler), me suis arrêtée à Port Campbell (pour un petit goûter) et affronter l’épreuves de la quatre voies une seconde fois. J’ai à nouveau été en sueur mais tout s’est bien passé.



J’ai rendu la voiture et suis allée à l’aéroport où mon avion décollait à 23h45. J’avais donc trois bonnes heures d’avance ce qui m’a laissé le temps de manger tranquillement et écrire mes cartes postales. Et ensuite venue l’heure d’embarquer, de dire au revoir à Melbourne, à l’Australie et à ce merveilleux voyage.



Bilan Great Ocean Road :


Une étape (selon moi) incontournable. Les paysages sont incroyables et les 250 kilomètres par conséquent agréables à parcourir. Les nombreux lookout permettent de s’arrêter très régulièrement (et se rafraichir dans des décors de cartes postales). Si deux jours sont suffisants, trois sont idéals et permettent de prendre son temps.


Unique point négatif : les accidents sont, paraît-il, fréquents (car il est très tentant de détourner les yeux de la route pour admirer les paysages ).








BILAN DE MON ROAD TRIP EN AUSTRALIE :


Vous vous en doutez probablement, il est (très) positif. J’ai en effet adoré l’Australie, en tout cas ce que j’ai eu l’occasion d’en voir. Les Australiens sont aussi gentils*, accueillants et positifs que leurs voisins Kiwis (et partagent la même horrible habitude de se lever aux aurores et se coucher à l’heure de poules…).. Sinon, le pays est très propre (et c’est quelqu’un qui a expérimenté les toilettes et les douches publiques qui vous parle) et particulièrement safe. J’avais lu beaucoup de mauvais retour d’expérience concernant les auberges, prétendues sales et bruyantes, mais ai été agréablement surprise (à quelques exceptions près dont je vous ai fait part dans mes précédents articles, lol).

*D’ailleurs, et contrairement à ce que j’ai entendu dire, je n’ai pas trouvé qu’ils avaient une dent particulière contre les Français (ouf).


Comme vous avez pu le constater, les paysages australiens sont magnifiques mais aussi (et surtout) très diversifiés : plages, jungles, désert, villes (il ne manque que les montagnes finalement). J’ai eu l’impression de vivre plusieurs voyages en un seul (et ça c’était plutôt fun). J’ai ainsi un peu du mal à comprendre ceux qui affirment que « en Australie tous les décors se ressemblent » (but anyway).




Bref, je trouve que l’Australie a vraiment tout pour plaire contrairement à la Nouvelle-Zélande dont les villes (Auckland et Wellington y compris) manquent cruellement d’activité*. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je pourrais aisément m’imaginer vivre à long terme en Australie mais pas en Nouvelle-Zélande (ce n’est pas dans mes projets, que personne ne panique).


D’un point de vue plus personnel maintenant:


J’ai adoré voyager en solo (à tel point que c’est devenu ma façon préférée de voyager). Faire ce que l’on veut, quand l’on veut, de la façon dont on le veut (sounds good, right?). Vraiment, l’essayer c’est l’adopter.

ps: et non, contrairement à ce que l’on pourrait penser, voyager en solo n’est pas synonyme d’ennui profond ni de mental break down. Enfin cela n’a pas été mon cas du moins.




J’ai également adoré voyager en sac à dos. Je me suis très bien adaptée au (relatif) manque de confort que suppose le road trip et ai même pris goût à jouer l’apprenti aventurière.

Je ne regrette donc absolument pas les journées entières consacrées à l’organisation de ce voyage et suis très satisfaite de l’itinéraire que j’ai choisi. Je pense avoir vu l’essentiel de l’Australie et surtout le maximum qu’il m’était possible de voir au regard de mon budget et du temps que j’avais à disposition.


ps: si vous me demandiez quel(s) endroit(s) j’ai le plus aimé je pense que je vous répondrai : le Kakadu National Park, Noosa et Sydney.






Ce voyage a ainsi été une formidable expérience personnelle. Je suis infiniment reconnaissante pour toutes les chouettes aventures que j’ai eu la chance de vivre (et que j’ai encore parfois du mal à réaliser) à tout juste 21 ans.


ps: un soir, maman m’a dit que ce voyage serait le voyage de ma vie. She is probably right. I’m crazy about Australia.





Voilà. Mes aventures australiennes s’achèvent ici. J’espère que vous avez aimé les lire, sachez que j’ai pris beaucoup de plaisir à les écrire (même si cette activité s’est parfois révélée chronophage) et suis heureuse de conserver une trace écrite de tous ces incroyables souvenirs.



ps: comme d’habitude, les photos en cachent d'autres (swippez ou cliquez sur la petite flèche sur la photo à droite).


ps: je vous retrouve dans quelques temps pour parler de ma nouvelle vie au bord de la mer, de mon extra-job et de plein d’autres chouettes nouvelles.




A + dans le bus,


Fanfan

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