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LES AVENTURES DE FANFAN

Ma vie d'expatriée à l'autre bout du monde

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MAY TO JULY : THE END


Hello le monde,


C’est de France et plus précisément de Toulouse que je vous publie ce dernier article. Je suis rentrée de Nouvelle-Zélande depuis maintenant plus de trois mois et n’ai, soyons honnêtes, pas pris le temps de terminer mon récit (les vacances ont primé). Mais puisqu’il vaut, parait-il, mieux tard que jamais, je suis de retour pour vous raconter la fin de cette aventure.



UPDATE :

La Nouvelle Zélande est passé au level 2 le jeudi 14 mai ce qui signifie reprise de l’école pour le petit et reprise des voyages le weekend pour moi. Les déplacements à travers le pays étant à nouveau autorisés j’ai donc demandé à mes boss (du supermarket) d’être off les weekends afin de pouvoir profiter de la NZ et visiter les lieux que je n’avais pas encore vu. Requête acceptée. Bref, que de bonnes nouvelles.


ps: malgré la levée des restrictions, la famille a décidé de rester à Pauanui jusqu’à la fin du terme (à savoir début juillet).


Passons aux mauvaises maintenant: La première session de ma mobilité internationale au Canada a été annulée à cause du virus. Je suis donc partie à la recherche du meilleur mascara waterproof existant sur le marché Néo-Zélandais et ai abandonné mes démarches migratoires pour entamer la recherche d’un appartement à Toulouse. Que tout le monde soit rassuré, j’ai depuis accepté la nouvelle et réussi à relativiser (update: j’apprécie beaucoup ma nouvelle vie de Toulousaine et aurais peut-être bientôt leur accent, lol).


Veuillez trouver ci-dessous le récit de mes derniers weekends à l’autre bout du monde, bonne lecture (il y a de quoi faire, pause(s) recommandé(es)).


AUCKLAND AND TAKAPUNA (16-17 may)


Pour mon premier weekend off depuis (très très) longtemps j’ai décidé de rentrer sur Auckland pour faire quelques courses (le mot shopping serait peut-être plus approprié… hihi), profiter de la réouverture des restaurants ainsi que de Léa, une des seules de mes copines à ne pas avoir quitté le pays pendant le lockdown.


Nous sommes ainsi allées dans un restaurant de Takapuna (quartier d’Auckland) avec une jolie vue sur la mer et un soleil au beau fixe. Nous avons terminé notre repas avec une « petite » glace avant d’attaquer notre session shopping (je rassure tout le monde, je n’ai acheté que des articles absolument essentiels !!!!). Bref, un petit weekend tranquillou après ces semaines de quarantaine.





ps: je suis ensuite rentrée à Pauanui pour attaquer ma semaine de travail, articulée entre mon job d’au pair et celui au supermarket (comme avant quoi).




WAIHEKE ISLAND (23-24 may)


Pour notre second weekend, nous sommes retournées à Waiheke Island (île située au large d’Auckland, environ 30 minutes en ferries). Nous y sommes arrivées en fin de matinée après avoir faillit manquer l’embarquement… oups.




Nous nous sommes baladées toute la matinée sur les sentiers de l’île pour un total de 18 kilomètres (pas mal pour une reprise, n’est-ce pas ???) puis sommes allées reprendre quelques forces dans un mignon petit café en bord de la plage. Dernière petite ballade (et désillusions*) avant de rejoindre notre ferries en direction d’Auckland (d’ailleurs il y faisait très froid, summer is defnitly over).


*explications: aux alentours de 16 heures, alors que nous souhaitions boire une boisson chaude TOUS les cafés étaient fermés ou bien ne servaient plus que de l’alcool. L’happy hours commence donc à l’heure du goûter ici…. (non, nous n’avons pas cédé).





NEW PLEYMOUTH (30-31 may / 01 june )



Pour notre weekend de trois jours nous avions initialement décidé de nous aventurer sur le Tongariro Crossing, une des randonnées les plus populaires du pays, mais le temps ne s’y prêtait pas. Nous nous sommes donc rabattues sur la ville de New Pleymouth à environ cinq heures d’Auckland. Départ prévu le samedi matin, pause déjeuner et visite express dans la ville d’Hamilton (express car il n’y a rien à y voir lol) avant de reprendre la route.



Puis, pause goûter dans la petite ville de Raglan où nous avons fait quelques achats ainsi qu’une promenade en bord de mer. C’était vraiment trop chouette (spoiler: nous allions payer très cher nos divers arrêts tout au long de la route.. lol).








Nous avons surnommé la fin de notre voyage : la route de l’enfer.

Je re contextualise : il était 16h30 lorsque nous avons quitté Raglan. Il nous restait environ 3h30 de route. La nuit est tombée vers 17 heures. Il pleuvait. Nos essuies glaces (ainsi que nos rétroviseurs) étaient défectueux. Les routes étaient quant à elle biscornues, à moitié inondées et parsemées de lièvres suicidaires. Cerise sur le gâteau, nous avons parcours les 25 derniers kilomètres en réserve puisqu’aucune station ne service ne daignait pointer le bout de son nez. Lorsque nous avons finalement trouvé le grall, nous nous sommes rendu compte que nous ne connaissions pas quel type de carburant buvait notre petite mazda ( ET NON CE N’ÉTAIT ÉCRIT NULLE PART, ne nous prenez pas pour des cruches). Bref, nous sommes finalement arrivés tant bien que mal à notre auberge où nous attendait notre chambre double et n’avons eu aucun mal à nous endormir cette nuit là.





Au programme du lendemain: randonnée du Mont Taranaki situé à quelques kilomètres de New Pleymouth. Par chance, le beau temps était avec nous* et l’espoir d’avoir une vue dégagée sur le mont donc entier.


*mais ne vous y méprenez pas, il faisait très frisquet (surtout tout en haut) : mouffles, bonnet et parka de ski de rigueur.











Le début de la randonnée était un petit peu ennuyeux et faisait mal aux pattes (car composé d’escaliers exclusivement) mais la suite était vraiment chouette : vue sur les plaines, le mont enneigé et la mer. Nous avons même pu voir le mont se refléter dans le lac (autrement dit le paysage que l’on voit sur toutes les cartes postales par ici). Franchement j’ai adoré. Je crois que c’est une de mes randonnées préférées en NZ (trois mois plus tard, je vous le confirme).











Le soir nous sommes allées dans un pub pour manger (car trop la flemme de cuisiner lol). J’ai pris un fish and chips qui m’est resté sur l’estomac jusqu’au lendemain matin, lol.



Notre lundi s’est quant à lui résumé à conduire jusqu’à Auckland. Conduite qui ne fut ni rapide, ni une partie de plaisir (la Nouvelle-Zélande ou l’art de mettre 8 heures pour faire 350 km…). Une fois arrivée, je devais encore rentrer à Pauanui (c’est-à-dire conduire deux heures supplémentaires). Au final, ma host m’a appelé pour me dire de rester dormir à Auckland car la route était inondée. J’étais épuisée alors ce petit changement de programme m’a bien arrangé (sauf lorsque j’ai dû me lever à 5h30 du matin le lendemain afin d’être à l’heure au supermarket pour ma prise de service à 9h, lol).


TONGARIRO CROSSING (6-7 june)


Je vous en ai parlé plus haut, le Tongariro Crossing est une des plus belles randonnées de NZ et sans doute la plus chouette de l’île du nord. C’est donc toute contentes que nous avons organisé notre weekend, préparé notre équipement et réservé notre auberge.



Étant toutes les deux off le vendredi, nous avons pu partir dans l’après -midi afin de faire la randonnée le samedi et rentrer tranquillement le dimanche (ça, c’était ce que l’on croyait). La météo prévue était clémente, bref toutes les conditions étaient réunies pour que la randonnée se passe à merveille (spoiler: depuis ce weekend nous ne faisons plus confiance aux prévisions météo).



La route pour rejoindre notre auberge était, à l’inverse de l’auberge, très sympathique : beaux paysages, arc en ciel, petit veaux (oui car j’adore les veaux, en vrai je veux dire, pas dans mon assiette lol). L’auberge était quant à elle… atypique. Odeur de renfermé omniprésente, douche glauques, propreté approximative et en prime des nuisances sonores venant de la boite de nuit du dessous jusqu’au petit matin.












Bref, c’est donc après une nuit riche en Beyoncé que nous avons pris la route en direction du lieu de notre randonnée. Arrivées sur le parking où nous étions supposées prendre la navette* menant jusqu’au pied du sentier il n’y avait strictement personne. Nous étions toutes seules sur un parking de 200 places. Nous avons ensuite appris que les navettes s’arrêtent au mois de juillet et reprennent en octobre. Il est tout de même possible de faire la randonnée en partant à deux voitures, ce qui n’était pas notre cas, donc nous sommes rentrées bredouilles (et dégoutées).


* la randonnée est un aller simple donc il faut se garer au parking de la fin de la randonnée pour prendre la navette qui nous mène au début du sentier et qui nous permet de retrouver notre voiture 18 km plus tard (compris?).



Nous avons donc fait demi tour en direction du Visitor center pour nous trouver une nouvelle occupation. Là-bas, une dame de l’accueil nous a informé que nous n’aurions de toute façon pas pu faire le Tongariro crossing puisque les conditions météorologiques la rendait dangereuse et qu’à cette période il est fortement conseillé de s’y aventurer avec un guide (plusieurs personnes y sont déjà décédées..) Elle nous a donc recommandé le Mont Tauhara sur lequel nous nous sommes lancées en milieu d’après-midi après un petit café et notre tupperware de pâte aux légumes.












La randonnée était un petit peu longue et pentue mais la vue au sommet vraiment chouette (enfin ce qu’on a réussi à en voir pendant les 15 secondes où elle était dégagée).





Nous avons conclu ce petit weekend par une soirée pizza (avec un Français rencontré dans l’auberge) arrosée de bières (pour eux) et d’un peach bomb (pour moi).


AUCKLAND ( 13-14 june)


Mon weekend a débuté directement après avoir quitté le supermarket en milieu d’après-midi. J’ai pris la direction d’Auckland en croisant les doigts pour ne pas être coincée dans les bouchons puisque j’avais un rendez-vous de la plus haute importance chez le …. perceur !!!! La plupart d’entre vous connaisse déjà la localisation de ce nouveau bijoux hihihi mais pour ceux qui l’ignorait encore j’ai désormais un piercing AU NEZ (un anneau, comme pour les vaches oui… je vous permets la blague).



Je suis ensuite passée faire quelques courses pour notre (dernière) soirée à Auckland (il parait qu’il faut avoir le ventre plein pour enflammer le dance floor). Finalement, nous n’avons rien enflammé du tout car la soirée fût particulièrement nulle mais rassurez vous, notre journée du lendemain a été bien plus sympathique. Au programme : découverte de la côte ouest d’Auckland, plus précisément la côte ouest de la Nouvelle Zélande et de ses plages.



Nous n’avons pas pu rejoindre la première plage car le temps, particulièrement pluvieux, rendait le chemin (de terre et de gravier) pour s’y rendre assez dangereux (et je tenais à rendre le Q7 en un seul morceau, lol). Nous sommes donc directement aller aux deux autres plages, qui étaient vraiment très belles. De vrais paysages de bout du monde.




De retour à la maison, soirée tranquille devant prison break (si vous n’avez pas encore vu cette EXCELLENTE série, commencez-la immédiatement !!!) accompagnée de notre classique plat de pâtes.



Le dimanche, nous avions réservé une ballade à cheval sur une plage près de Pakiri, à une heure et demi d’Auckland. Après un petit tour à la banque et un café, nous sommes parties prendre possession de nos montures. Le mien s’appelait Whisky mais avait été rebaptisé Rain (« pluie » en français) parce que certains clients n’appréciaient pas la référence à la boisson. La météo était parfaite, les paysages magnifiques et mon poney aussi mignon que gourmand. À ma grande surprise, j’avais encore de très bons restes de mes années d’équitation ce qui m’a permis de bien en profité (surtout de la session galop sur la plage).






Nous avons ensuite repris la route en direction d’Auckland où j’ai déposé Léa et suis ensuite rentrée sur Pauanui… plus de cinq heures de conduite en tout, autant vous dire que j’étais contente d’arriver.


Ma semaine a quant à elle était rythmée par le supermarket* et les bêtises de ma collègue Maryline (auxquelles je rigole à chaque fois). Également par le début des problèmes quant à la réservation de mon vol retour, mais je vous en parle plus bas.


COROMANDEL ( 20-21 june)



Ce weekend a très bien commencé puisque j’étais toute seule à la maison le vendredi après-midi après avoir débauché du supermarket. J’en ai profité pour faire un footing et cuisiner un petit quelque chose, au menu : soupe de champignons de paris et patates douces au four (les deux ne vont pas forcément ensemble mais c’était très bon je vous assure). Après une bonne nuit (sans réveil aux aurores par les cris de diablotin) j’ai préparé des pancakes et un petit smoothie histoire de bien commencer la journée avant d’entamer notre programme du weekend : la visite du Coromandel.



J’ai récupéré Léa en début d’après-midi puis nous avons pris la route côtière : jolis paysages et coucher de soleil sur la ville de Coromandel au rendez-vous.





L’auberge que nous avions réservé était plutôt mimi et proposait un confort auquel nous n’étions pas habituées dans ce genre d’établissement notamment une couverture chauffante hihi. C’est au cours de ce weekend que Léa m’a fait découvrir une boisson absolument délicieuse : le gin rose. Recette : tranche de citron + glaçons + gin rose (1/3) + limonade (2/3). Essayez-là sans plus tarder. Mes parents et mes copines ont été convaincus.


Notre journée du dimanche fût un petit peu décevante. Après un réveil express (dû à notre fameuse couverture chauffante qui s’est enflammé dans notre chambre… plus de peur que de mal) nous sommes parties pour une randonnée dans un parc naturel. Finalement, nous avons dû rebrousser chemin car les routes qui y menaient étaient impraticables à cause de la pluie.





La cerise sur le gâteau a été le message de ma host mum m’informant que je devais immédiatement rentrée à Pauanui au risque de ne pas pouvoir rentrer du tout puisque la route commençait à être innondée. J’ai donc déposé Léa à son arrêt de bus pour m’aventurer sur la fameuse route (de l’enfer) : brouillard, petites cascades se déversant sur la route, éboulements. Bref, j’ai gagné 10 ans de permis sur ces 20 km de conduite.



TAURANGA (27-28 june)


Initialement, nous voulions finir de visiter ce que nous n’avions pas eu le temps de voir le weekend dernier dans le Coromandel puis aller à Tauranga. Finalement, la pluie en a décidé autrement et nous avons adapté notre programme : journée en intérieur samedi et visite de Tauranga le dimanche.

Résumé de notre samedi : shopping, manucure, café, glace. Une journée carte bleue, en gros.



Résumé de notre dimanche : départ d’Auckland à 8h30. 208 km de route au programme. 2h47 de conduite selon google maps. Nous avons mis 5h30. 5h30, oui, vous avez bien lu. La route principale était bloquée alors nous avons donc dû faire demi tour pour en emprunter une autre (et en Nouvelle Zélande elles se font rare, croyez moi). Notre visite du Mont Maunganui a donc été express. Nous sommes arrivées au sommet en un temps record et pile au bon moment pour le coucher du soleil. Jolie cadeau pour notre dernière ballade toutes les deux (en Nouvelle-Zélande en tout cas).







Le retour s’est fait dans le rush (Léa ne devait pas rater son bus pour Auckland) et sous la pluie. 8h30 de conduite au cours de cette journée. J’aurais aimé dire qu’on commençait à y être habituées mais ce n’était pas vraiment le cas lol.


Dès le lundi matin, j’ai payé cher notre escapade de la veille et notre ascension du mont en tee-shirt puisque j’ai attrapé un bon gros rhume qui m’a couché pendant deux jours*. Je ne suis donc pas allée au supermarket le lundi ni le mardi.

*et ne m’a pas lâché la grappe jusqu’à mon départ de Nouvelle-Zélande. Autant vous dire que les symptômes du rhume étant proche de ceux du COVID j’avais très peur d’être recalée à l’aéroport…


J’y suis retournée le mercredi. La fin de semaine (et mon dernier jour au supermarket) est ainsi vite arrivée. Après avoir reçu plein de petits cadeaux de la part de mes collègues et de mes boss, j’ai dit au revoir à tout le monde en les remerciant pour leur accueil et en promettant à Marilyn de lui envoyer des cartes postales régulièrement de France.



Je suis ensuite rentrée boucler mes valises, me suis promenée le long de la plage de Pauanui une dernière fois puis ai pris la route pour Auckland. Le soir j’ai rejoint Léa dans un restaurant italien. Gnocchi aux champignons pour moi, pâtes au saumon pour elle. Le tout accompagné d’un gin tonic; bref delicious.




ROTORUA (4-5-6 july)


Pour mon dernier weekend au pays des Kiwis, j’ai décidé d’aller visiter la ville de Rotorua, une étape paraît-il incontournable du pays. J’ai récupéré ma petite voiture jaune poussin le samedi en milieu d’après-midi et suis arrivée dans la ville à l’odeur d’oeuf pourri (tous ceux qui y sont allés m’avaient prévenus…je ne peux que confirmer leurs dires). Une fois installée dans ma chambre double (oui, pour la dernière je me suis offert ce luxe) j’ai passé une partie de la soirée à attendre que les torrents de pluie cessent pour pouvoir aller aux toilettes sans me faire tremper (les chambres étaient à l’extérieur, sinon ce n’est pas rigolo). Un vrai parcours du combattant lol.



Le lendemain j’ai visité la ville (qui n’a pas grand intérêt, avouons-le), suis allée au Government garden et dans une grande forêt (Redwoods Treewalk). Pour finir je suis me suis baladée aux lacs Rotoiti, Rotoehu et Rotorua et ai fini l’après-midi au centre commercial car le temps n’était plus vraiment propice aux activités extérieures. J’en ai profité pour acheter le cadeau d’anniversaire de Léa ainsi que ceux de la famille (pour les remercier de cette année).







Le lundi, j’ai dormi jusqu’à 8h30, ce qui s’apparentait littéralement à une grasse matinée pour moi. Après un bon petit déjeuner (offert par la maison) je suis allée au très populaire Wai O Tapu Park. L’odeur y était encore plus nauséabonde qu’ailleurs (certains visiteurs en avaient des haut-le-coeur… oui) mais le temps plutôt clément. La visite était intéressante et relativement rapide. La pluie a repris quelques minutes après que je sois sortie du parc (ouf). Sur la route j’ai cru que mes essuies glace allaient me lâcher (ce ne fut heureusement pas le cas..).








Je suis rentrée à Auckland le lendemain en début d’après-midi et ai rencontré le nouveau au pair, Arnaud, qui allait prendre ma place pour les trois prochains mois. Après avoir discuté avec lui je suis montée dans ma chambre pour m’atteler à une grosse tâche : faire ma valise.





Je vous en parle plus bas mais à ce moment là je ne savais pas encore si j’allais réellement pourvoir partir. J’ai donc commencé à empaqueter mes affaires en ignorant si ma valise et moi-même allions passer la frontière Néo-Zélandaise. J’ai passé la soirée avec Léa et Guillaume (rencontré lors de notre road trip dans l’île du sud au mois de décembre) pour boire un verre et manger au restaurant. Chouette soirée donc (sauf lorsque j’ai confondu le sel avec le parmesan…j’ai eu très soif).


Le lendemain je me suis réveillée avec une excellente nouvelle : réception dans la nuit du mail tant attendu m’assurant de pouvoir quitter la Nouvelle-Zélande et transiter en Australie (je vous raconte tout ça plus bas, promis). J’ai donc fini ma valise, cette fois-ci sereinement, et surprise de constater que toutes mes affaires rentraient dedans. J’ai ensuite dit au revoir à la famille en laissant dernière moi un petit Dylan complètement emboucané et un Arthur déjà dépassé. Vers 20 heures, j’ai rejoint Léa en ville pour un ultime restaurant et suis rentrée me coucher en n’oubliant pas d’enclencher mes réveils du lendemain.



AUCKLAND - PARIS : LE RETOUR DE L’ENGER.


Il est maintenant temps de vous parler du pire : MON RETOUR. Enfin non, le retour s’est en réalité très bien déroulé mais c’est son organisation qui fût HORRIBLE.


Le majeur problème résidait dans le fait que les compagnies aériennes proposaient à la vente des vols qu’elles savaient ne pas être en mesure d’assurer (à cause du COVID). De nombreux voyageurs ont donc acheté des vols qui ont été annulés et/ou reportés à de multiples reprises sans même en avoir été informés (ni remboursés, évidemment).


Autre problème, la Nouvelle-Zélande n’autorisait que sa propre compagnie (Air New Zeleand) à voler sur son territoire. Ainsi, le vol Auckland-Paris assuré par Emirates que j’avais acheté ne pouvait pas être opéré (même si la compagnie m’assurait le contraire LOL). La solution que nous avons trouvé (nous = le groupe Facebook des « français coincés en Nouvelle Zélande » grâce auquel j’ai pu rentrer car plus informatif que toutes les ambassades du monde réunies) était donc de passer par l’Australie. Dis comme cela, le problème semble réglé mais être autorisé à transiter en Australie dans un contexte de pandémie fût un périple à lui seul.


J’ai commencé par échanger mon billet Auckland-Paris contre un billet Sydney-Paris (ce qu’Émirates m’a fait sans aucun souci) et ai acheté un vol Auckland-Sydney avec Air New Zealand. Ensuite, j’ai dû entamer les démarches administratives pour transiter en Australie à savoir:

  • obtenir une exemption de quarantaine

  • obtenir une exemption de voyage

  • obtenir un visa de transit


Ayant un visa australien, je n’avais qu’à obtenir les deux autres documents. Si les demandes sont plutôt rapides à compléter, les résultats sont (très et trop) long à arriver. J’ai reçu mon exemption de quarantaine dans les 48 heures, celle de voyage, sans laquelle il n’est même la peine de se présenter à l’aéroport (ceux qui ont essayé se sont fait renvoyer chez eux et ont loupé leur vol), à peine 24 heures avant mon vol (d’où toutes les incertitudes énumérées plus haut).


Entre temps, Sydney avait aussi décidé de limiter le nombre de voyageurs dans son aéroport à 250 personnes, celui de Melbourne a été fermé, les vols annulés renvoyant ainsi des centaines de voyageurs à la case départ. Bref, des semaines de galère.


Finalement, j’ai été très chanceuse de recevoir mes papiers à temps. J’ai en effet lu des témoignages horribles de personnes disant qu’ils n’avaient jamais reçu les leurs ou bien que leurs vols avaient été annulés quatre fois sans jamais être remboursés et qu’ils n’avaient plus assez d’argent pour en financer un autre (dont certains étaient au prix de 12 000 dollars, je vous laisse faire la conversion ).



Je suis donc partie en direction de l’aéroport le jeudi 9 juillet à 5h00 du matin avec en poche mes trois précieux papiers et laissant derrière moi une super aventure. L’aéroport était complètement vide (c’était presque effrayant). Chaque voyageur devait présenter ses trois papiers ainsi que son passeport. Si tout était en règle, un appel à l’ambassade d’Australie était passé en direct pour savoir si le voyageur était autorisé ou non à transiter sur leur territoire. Je suis passée sans encombre même si le coup de téléphone à l’Australie m’a semblait interminable. Une fois ma valise déposée en soute, le grand périple pouvait commencer, près de 40 heures de voyage à travers le monde:


Vol Auckland-Sydney : 4 heures

Escale à Sydney : 11 heures

Vol Sydney-Dubai :14 heures

Escale à Dubai : 2h30

Vol Dubai-Paris : 7 heures





Mon premier vol s’est très bien passé puisque j’étais surclassée. J’ai donc eu droit à un petit-déjeuner de championne pour bien débuter ce grand voyage. Arrivée en Australie, l’aéroport était vide (un seul café ouvert). Ma longue escale s’est tout de même très bien déroulée (probablement grâce à la WIFI illimitée). J’ai quitté le pays des kangourous à 21h30 où j’ai eu l’agréable surprise d’être toute seule sur une banquette de trois personnes (ce qui m’a permis de faire une réelle nuit). Les repas à bord étaient plutôt bons (peut être parce que j’ai cette fois-ci été capable de demander les plats que je préférais aux hôtesses lol) .





L’escale à Dubai a été très rapide ( et étouffante...ceci dit il y faisait 35 degrés et je portais le sweat avec lequel j'avais quitté la Nouvelle-Zélande lol) et les paysages à bord trop beaux (j’étais côté hublot hihihi).
















Je suis ainsi arrivée au pays du fromage le vendredi 10 juillet à 13h30 où m’attendait Mr et Mme Millet de pied ferme. J’ai cru que ma valise avait été perdue en chemin mais elle est finalement elle aussi arrivée saine et sauve.



Voilà, l’aventure s’achève ici. Depuis j’en ai vécu d’autres (que je vous partagerai bientôt) et ai regagné les bancs de la fac. Merci d’avoir pris le temps de me lire, ce fût un plaisir de vous écrire,



ps: n'oubliez pas de cliquer sur la petite flèche à droite sur les photos pour les faire défiler



A + dans le bus,


Fanfan





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