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LES AVENTURES DE FANFAN

Ma vie d'expatriée à l'autre bout du monde

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LA PRÉPARATION AU GRAND DÉPART.

Dernière mise à jour : 6 mai 2020





Hello le monde.


Cet article est le premier vrai article de mon blog. Je vais tenter de respecter la chronologie de mon voyage alors aujourd’hui je vais non pas vous raconter mes premiers jours en Nouvelle Zélande mais vous expliquer quelles démarches j’ai effectué pour pouvoir m’envoler à l’autre bout du monde et mes ressentis à l’aube de ce nouveau départ.







Pourquoi j’ai décidé de partir ?

Pour ceux qui l’ignoreraient encore, mon niveau d’anglais est assez pitoyable. Pour vous donner une petite idée de l’ampleur des dégâts, lorsque je suis allée à Londres et que le contrôleur aérien m’a demandé combien de temps je restais en Angleterre j’ai répondu « Dimanche » (non, je n’avais pas compris la question et non je ne savais pas dire dimanche en anglais, bref).


Ce catastrophique niveau aurait à lui seul pu justifier un départ à l’étranger mais c’est également parce que je me lance dans des études de droit international qu’il se révèle opportun. (oui j’suis une bille en anglais et je veux bosser à l’international, non je ne doute de rien).


Et enfin, troisième et bonne raison de partir : voyager c’est cool.



Comment je suis partie ?

Je m’étais dans un premier temps inscrite sur Aupairworld ( site internet qui permet de trouver une «  Host Family » / «  Au Pair »). Le site est très facile d’utilisation mais, selon moi, inadapté aux novices dans la langue de Shakespeare puisque personne ne vous aide dans vos démarches. C’est donc à vous de négocier votre « contrat », définir ce que vous voulez ou non et effectuer l’ensemble des démarches inhérentes à votre départ. Bref, pas fait pour moi.


J’ai donc décidé de banquer et de passer par une agence, à savoir Au Pays des Langues. Elle m’avait été recommandée par plusieurs anciens Au Pair et je vous la recommande à mon tour vivement (enfin on va attendre la fin de mon voyage mais pour le moment c’est un 10/10). Lors de votre inscription vous devez remplir un formulaire assez long (informations personnelles, pays où vous souhaitez aller, tâches que vous êtes prêt à effectuer, lettre de présentation, photos, pdf de divers documents officiels) ensuite l’agence s’occupe de vous trouver une famille qui « match » avec vos attentes (entre temps vous avez déboursé quelques euros, mais c’est le deal en passant par une agence).


J’ai choisi en pays de départ la Nouvelle Zélande, puis l’Australie (original, n’est ce pas) et enfin la Norvège. L’agence nous propose d’inscrire trois choix mais dans la plupart des cas le départ s’effectue dans le pays mentionné en premier (et ce fut le cas pour moi). Quelques mois après le dépôt de mon dossier j’ai eu un skype avec une première famille d’accueil, qui est ma Host Family actuelle. Généralement les Au Pair passent plusieurs entretiens, mais pour ma part la famille correspondait vraiment à mes attentes donc j’ai accepté immédiatement.


C’est à partir de ce moment que les démarches administratives ont commencé. Et oui, parce que partir en NZ ce n’est pas partir dans l’UE alors il faut obtenir plein de documents (passeport, permis international, assurance, visa…). Mettez de l’argent de coté ça coute un bras.. Ah oui j’allais oublier, j’ai également eu besoin de THE document pour partir : mon contrat de césure.


Le régime de l’année de césure permet de sortir temporairement du système scolaire en étant assuré de pouvoir le réintégrer à l’issue de ladite année. C’était parfait pour moi (qui voulait faire une pause dans le droit sans pour autant quitter définitivement le navire). J’ai donc du constituer mon dossier et notamment rédiger LA lettre de motivation de ma vie (et franchement, avec le recul, elle était en béton armé). Courant juillet alors que j’étais en pleine distribution de recommandés rue George Clémenceau (je suis factrice l’été lol ) je reçois un email m’indiquant que «  ma demande d’année de césure a été acceptée ». C’était un peu Tomorowland dans ma tête, j’avoue.


Officiellement mi juillet, tout était prêt pour mon grand départ (entre temps j’avais signé mon « contrat » de Au Pair, rempli plein de documents Néo Zélandais, lâché un peu moins d’un salaire dans mon billet d’avion et investi dans une super valise que j’attends toujours. Je me suis aussi demandée dans quoi je m’étais lancée, mais il était déjà trop tard pour revenir en arrière).


J’avoue ne jamais avoir réellement réfléchi au bien fondé de ce voyage. Tout le monde (ou presque) autour de moi y était favorable, leur enthousiasme avait fini de me convaincre. Toutefois, il faut avouer que l’idée de tout quitter m’angoissait un peu (beaucoup, ok). J’avais aussi très peur de la barrière de la langue (à raison, mais je ne le savais pas encore), mais je faisais confiance à ceux qui m’affirmaient que ce serait «  une superbe et unique expérience ». C’est ainsi que j’ai dit au revoir à (presque) toutes mes copines, savouré mes dernières tartines de pain et bu un ultime mojito (je ne savais pas si les Néo Zélandais en buvaient et la question reste entière à l’heure où je vous écris).


Lundi 19 août (15h).

C’était le jour J. Direction CDG avec mes 37kg de bagages et mon dictionnaire «  anglais-francais » acheté sur amazon quelques jours avant. Bon nous n’allons pas nous éterniser, mais disons que mon paquet de kleenex et mon mascara waterproof ne m’ont pas été inutiles. Je partais le coeur un peu lourd, avouons-le.


J’ai embarqué à 22h dans un avion Emirates qu’on m’avait fortement conseillé (il était pas mal il est vrai, mais pas si confortable que cela ). Et c’est là que mon anglais a commencé à me jouer des tours. J’ai accepté le poulet aux épices au lieu des lasagnes à la bolognaise et j’ai été déshydratée pendant mes six heures de vol (car non je n’ai pas osé demander à boire, on ne se moque pas). Après avoir bu trois bouteilles de Vittel lors de mon escale à Dubai, j’ai embarqué dans mon second avion et j’ai eu la chance d’être seule sur une banquette de trois. Ces 15 heures de vols ont été plus agréables que les six précédentes (peut être parce que j’ai osé demander à boire). J’ai vu le couché de soleil deux fois, c’était trop beau.


Mercredi 21 août (10.40 am).

25 heures après mon départ de CDG, mon paquet de chocolat milka et mes drugs ( ⬌ traitements médicaux, que personne ne s’enflamme) déclarés à la douane je mettais (enfin) les pieds à Auckland. L’aventure commençait.





A + dans le bus ,


Fanfan

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