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LES AVENTURES DE FANFAN

Ma vie d'expatriée à l'autre bout du monde

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NORTH ISLAND TRIP (WEEKS 6 / 7).

Dernière mise à jour : 6 mai 2020


Hello le monde,



Me voilà de retour après un petit break de deux semaines (donc pas si petit que cela, il est vrai) pendant lequel j’ai visité le nord de l’île du nord de la Nouvelle-Zélande (la région qui se trouve au nord d’Auckland, en gros). Préparez-vous un café et quelque chose à grignoter car j’ai beaucoup de choses à vous raconter haha.



Stop 1 : Paihia

Notre road trip a débuté le jeudi 3 octobre. J’ai rejoint Mara (une copine Allemande) et deux de ses amies (Allemande as well) dans leur auberge à Auckland. Nous sommes parties aux commandes de notre super Nissan de location en direction de Paihia en début d'après midi (le trafic dans le centre-ville était assez dense, alors j’étais heureuse de ne pas conduire en première) .



Sur la route, nous nous sommes arrêtées à Whangarei Falls pour admirer une cascade. Nous sommes finalement arrivées dans notre auberge en fin d'après-midi. Elle était d'ailleurs plutôt cool : 45 dollars pour trois nuits avec une piscine et un jacuzzi à disposition ainsi qu'un lounge avec Netflix et le wifi illimité (bref, super rapport qualité-prix). Autant vous dire que nous avons bien profité de tout cela (sauf de la piscine, car trop frileuses pour s’y aventurer).


Sinon, nous avons également fait une rapide visite de la ville (car Paihia, c’est assez petit) ainsi que du bateau à Bay of island (c’est le nom d’un ensemble d’îles qui ne peuvent se visiter qu’en bateau). Cette petite excursion nous a coûté 110 dollars et a duré environ trois heures. Un peu expensive, mais elle a été plutôt bien rentabilisée puisque le soleil et les dauphins étaient au rendez-vous. Sur le retour, nous avons fait escale à Russel (petit village) où nous avons mangé puis nous sommes rentrées au port de Paihia en début d’après-midi.





Stop 2 : Karikari Peninsula

Nous avons quitté notre auberge à Paihia pour Karikari Peninsula aux alentours de 10h00 le dimanche matin. Sur la route, nous nous sommes arrêtées à trois reprises :

  1. Au «  Coca cola lake » ( lac dont l’eau est rouge/ marron).

  2. À une plage donc j’ai oublié le nom.

  3. À Rainbow Falls (cascade où les chanceux peuvent apercevoir un arc-en-ciel, nous l’avons été).



Notre auberge (qui prenait ici la forme d’un petit Mobil Home, à la différence que la salle de bain et les toilettes étaient à l’extérieur) se trouvait juste à côté d’une jolie plage (qui faisait beaucoup penser à celles de la côte d’Azur). Ici le wifi et l’eau chaude étaient limités (nous avons donc pris nos douches en neuf minutes top chrono, et finalement, c’était largement suffisant) mais nous avions une chouette table de pique-nique dehors sur laquelle nous avons pris nos super petits déjeuners (oui, parce qu’à la différence de nos lunchs, nos breakfasts m’ont beaucoup plu. Je vous en parle à la fin de l'article).





Il faut avouer que nous n’avons pas fait grand-chose à Karikari, mais pour notre défense, nous étions deux à être malades et la sortie dans le parc national que nous voulions visiter est tombée à l’eau puisque ce dernier était fermé. Nous nous sommes donc rabattues sur un film que l’on a regardé sous un plaid avec nos tasses de thé et nos tartines de peanut butter en guise de lunch.

Nous en avons aussi profité pour parler un petit peu de nos cultures. Je leur ai notamment demandé quels clichés les Allemands avaient des Français, et paraît-il que nous sommes:

  1. romantiques

  2. très attachés et fiers de notre gastronomie (vrai)

  3. accros à la mode (oui, peut-être)

  4. ronchons et froids à l’idée de parler une autre langue que la nôtre (vrai, et cela se voit et se confirme quand on entend les Français parler anglais…).

Elles m’ont aussi dit que j’étais une « Française typique » (je ne sais pas trop ce qu’est une française typique, but anyway) et m’ont appris des mots en allemand (que j’ai pour la plupart déjà oublié).


Stop 3 : Pukenui



Le mardi, nous sommes dirigées en direction du sommet de l’Île du Nord, plus communément appelé : Cape Reinga. La route pour s’y rendre est assez dépaysante (pour un Européen en tout cas) : très peu d’intersection, encore moins d’habitations et des hectares entiers de prairies (je pense pouvoir confirmer qu’il y a effectivement plus de moutons que d’habitants dans ce pays). Le Cape Reinga est surement le plus bel endroit que nous ayons visité pendant ces quelques jours. Une fois de plus, nous avons été chanceuses car notre ballade s’est déroulée sous un grand soleil.







Après quelques photos (qui se comptent en réalité par dizaines) nous sommes rendues dans notre dernière auberge. C’était selon moi la meilleure, mais aussi la plus chère haha. Elle se situait juste à côté de la mer et disposait d'une piscine ainsi que d'un trampoline (que j’ai adoré).


Le lendemain, nous sommes allées faire sur Sandbording (en gros, c’est comme faire de la planche à la mer à la différence qu'on glisse ici sur le sable des dunes). Cette petite activité nous a coûté 15 dollars (qui correspond au prix de la location de la planche), un peu cher, mais nous avons bien rigolé (je vous mets une petite vidéo de ma descente pour que vous compreniez l’origine de ces fous rires).





Et pour finir la journée nous nous sommes rendu sur une des plages les plus célèbres de Nouvelle-Zélande : Ninety mile beach (qui ne fait en réalité « que » 88km, selon wikipédia). Outre sa longueur, la particularité de cette plage réside dans le fait qu'il est possible d'y rouler (à condition d’avoir un véhicule à quatre roues motrices). Notre petite Nissan n’en possédait que deux, mais après quelques hésitations, nous avons décidé d’y aller quand même (on est trop des folles nous lol).









Emmy a pris les commandes et nous avons roulé pendant environ dix minutes sans aucun problème (c'est probalement car nous croisions toutes les doigts). L'unique petite frayeur a eu lieu au moment de quitter la plage lorsque nous avons senti les roues de notre Nissan patiner dans le sable sec. Heureusement, notre super driver a géré la conduite et nous avons pu regagner la route sans encombre (Thanks again Emmy).



Nous sommes rentrées à l’auberge sans regretter notre petite prise de risque (qui nous a tout de même valu quelques sueurs froides, avouons-le) mais surtout soulagées d'échapper aux péripéties qui auraient eu lieu si notre voiture était restée coincée.



Back to Auckland

Nous avons pris la route en direction d’Auckland vendredi matin. Initialement nous devions passer une nuit à Piha mais les hôtels y étaient trop chers donc nous avons raccourci un peu le voyage. Ayant déjà visité Piha (cf article 4), cela n’était pas vraiment un problème pour moi.


500 km nous séparait d’Auckland. Nous ne le savions pas encore, mais nous allions conduire pendant 11 heures (vive la Nouvelle-Zélande, ses routes sinueuses et ses chemins de gravier). Heureusement, nous pouvions toutes les quatre conduire et avons fait quelques arrêts (à Henderson Bay et White beach notamment). Nous sommes finalement arrivées à Auckland en début de soirée, très fatiguées, mais la journée était en réalité loin d’être finie.



En effet, les filles, qui avaient déjà dormi dans cette auberge au début du voyage s’y étaient fait des amis. Nous voilà donc parties pour une soirée dans le centre d’Auckland en leur compagnie (à savoir quatre Français, un Allemand et un Américain). C’était plutôt cool même si la musique n’était pas géniale. Je suis rentrée chez ma famille le lendemain après une courte nuit. Les filles sont quant à elles restées deux jours supplémentaires sur Auckland car elles voulaient visiter la ville.



Je vais terminer cet article en vous partageant deux anecdotes. Comme je vous l’ai dit, je suis partie avec trois allemandes. Étant en minorité, j’ai parfois dû m’adapter à différentes pratiques culinaires qui m’ont surprise (et parfois chagrinée).


  • 1. Je commence par la pire (selon moi): Les Allemands ne mangent pas de réel repas à midi (enfin en tout cas pas de repas tel que nous l’entendons en France) mais se contentent de grignoter tout au long de l’après-midi. J’ai découvert cette étrange habitude le premier jour lorsque j’ai attendu le lunch jusqu’à 17 h 30 pour finalement constater que l’on passerait directement au dinner. Bon, au début c’était un peu déroutant, mais on prend plutôt vite l’habitude de manger des tartines de peanut butter et du muesli de 13h à 18h (toutefois, autant vous dire qu’à l’heure actuelle j’ai éradiqué l’un et l’autre de mon alimentation, because overdose).

  • 2. Celle-ci m’a autant choqué que la première mais j’ai appris par la suite que c’était plutôt courant dans la cuisine étrangère (source: papa) alors c’est peut-être moi qui suis un peu difficile: Un soir, les filles ont décidé de cuisiner des pommes de terre sautées (jusqu’ici tout va bien) qu’elles ont mélangé avec de l’avocat (de l’A.V.O.C.A.T. WHY ?). Je ne sais pas si vous cuisez régulièrement l’avocat, ni si cette association vous met l’eau à la bouche mais j’ai personnellement dû aller prendre un peu l’air pour me remettre de cette mascarade culinaire. Finalement, le résultat était un peu meilleur que ce à quoi je m’attendais, mais loin d’être assez bon pour que je vous encourage à le reproduire chez vous.


J'espère que votre café (ou votre thé, si vous les aimez autant que my mother) n'a pas trop refroidi pendant la lecture de cet article.


À la semaine prochaine (pour le débriefing de mon anniversaire et de mon weekend à Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande. Désolée je spoil).

PS: Comme d’habitude, les photos en cachent d'autres (swippez ou cliquez sur la petite flèche sur la photo à droite).




A + dans le bus,


Fanfan








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